Journal des Mines (1809, volume 26) [Image 107]

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nO8 SUBSTANCES DES DuPAnT. DU MORBIHAN

bablement à la décomposition des pyrites ne sont phis visibles : cet échantillon , vu àqui la loupe, présente beaucoup de petits points blancs probablement feldspathiques. 5o. Un autre échantillon diffère du précédent, que parce qu'il nenecontient. pas de points blancs, que tout l'amphibole soyeux est parallèle, et que la décomposition est telle-y ment avancée, que la roche est devenue friable et presque terreuse ; elle répand par l'expiration une odeur argileuse beaucoup plus forte que les précédentes. Varices et Pour faire connaître plus exactement les deux mélange desrocb variétés d'amphibole que j'ai décrites précéemphiboli- demment , je crois devoir décrire aussi deux substances qui ont les plus grands rapports avec l'actinote compacte, et une autre qui forme le passage de Pactinote soyeux à l'amphibole, et qui doit être désignée sous le nom d' amplzihole

jibreux.

Parmi les roches amphiboliques que j'ai rapportées des environs de Nantes', et que j'ai en partie décrites dans le numéro 125 du Journal des Mines , il se trouve des couches adhérentes à la roche amphibolique noire et lamelleuse, qui insensiblement passent à l'état compacte, et dont l'intérieur est véritablement l'actinote compacte que je viens de décrire; seulement le grain en est moins lin et la cassure un peu plus écailleuse ; la couleur est presque la même , et la dureté n'est pas beaucoup plus grande dans les échantillons les plus purs et les moins mélangés de quartz ; /nais ceux mélangés de cette substance qui s'y trouvent souvent apparens en liions ou petites couches, deviennent par-là susceptibles

DU FINISTÈRE ET DES CÔTES-DU-NORD.

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eeptibles de faire feu au briquet ; la pyrite atti;. l'able se trouve aussi disséminée dans l'acti note compacte. des environs de Nantes. Cette subs-

tance est moins fusible au chalumeau que la base de la roche de Napoléon ville ; elle donne très- difficilement un émail gris-verdâtre foncé mal fondu , à cause de la quantité de quartz qu'elle paraît toujours contenir : chauffée avec le borax, elle se dissout mal et en petite quan-

tité, elle noircit, et le verre qui l'entoure est d'un jaune foncé , transparent tant qu'il -est chaud, et passe au brun-noirâtre parle refroidissement: je crois devoir regarder cette subs-

tance comme un actinote compacte quartzifère. J'ai trouvé entre Landernau et Morlaix une autre substance très-différente des précédentes, en ce que paraissant homogène, elle fait 'feu au

briquet, elle est grise, trés-compacte , demitranslucide sur ses angles, très-tenace, sa cas-

. sure est pétrosiliceuse son aspect est presque

le même que celui de l'actinote compacte,

mais elle est sans mélanges visibles , et se fonct.

à une très-forte chaleur, en un émail blanc

bien globuleux ; elle est presque insoluble dans le borax, qui, chauffé avec elle.; donne un verre jaunâtre, devenant blanc par le refroidissement,

Je la regarde comme un pétrosilex , véritable passage à la roche amphibolique , dont elle diffère principalement par la plus petite proportion du fer qu'elle contient , qui fait que quoiqu'aussi colorée que la roche de Napoléon ville,

elle donne un émail blanc , mais fusible trèsdifficilement. Cette substance a, par son aspect et ses pro-, 0 Yolunze 26 ,