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226. SUBSTANCES DES DPART. DU MORBIHAN
Pa"age
a...c. roches
'1'. L'une de ces substances venant des environs de Quimper, al, a.spect d'un schiste magné-. sietret doit être considérée comme tel ; elle est.
d'un gris bleuâtre, compacte, à cassure unie,
légèrement écailleuse; plus en grand, sa cassure. est esquilleuse : l'échantillon qui m'a été remis sans indication d'origine, ne présente pas de.
couche; son odeur est fortement argileuse par le souffle, sa poussière est blanche et douce au toucher ; ce schiste n'est pas assez dur pour faire feu au briquet et se laisse même rayer au couteau ; .chauffé au chalumeau, il brunit, durcit au point.de n.e plus être entamé au couteau, puis finit par se fondre sur ses bords avec beaucoup de difficulté en émail opaque d'un brun.noirâtre , et il ne colore le verre de borax: que tandis qu'il est chaud. Je ne décris ici cette: roche que parce qu'elle ressemble par beaucoup de caractères extérieurs à l'actinote compacte de Napoléonville , qu'elle ressemble aussi trèsfortement à plusieurs trapps d'un gris-verdâtre> et que je la présume composée des principes de Pactinote.réunis à une quantité surabondante: de substance terreuse, telle qu'une portion d'alumine et peut-être de magnésie; en sorte qu'elle doit cependant être classée parmi les schistes dont elle se rapproche beaucoup plus que de ,Pitinphibole , et que je n'en parle ici que comme exemple de passage. ssageau 20. On mouve en place, près dé Quimper et grè'. Châteaulin, une roche d'un gris légèrement; brunâtre à grains très-fins, fendillée assez régu;i_ fièrement, assez dure pour faire feu au briquet ; à la vue simple, elle ressemble beaucoup à un zrapp à cassure terreuse ; mais à l'aide de lai
INISTLRE el' DES CÔTES-DU-NORD.
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lôupe, on recoupait dans ses fractures fraîches beaucoup de petits grains cristallisés : je la regarde comme un trapp dans lequel se trouvent disséminés beaucoup de grains de feldspath. J'ai été confirmé dans cette opinion par l'essai au chalumeau, qui m'a démontré qu'elle est
fusible en verre, en partie blanc et en partie
noir ; et si on pousse le feu davantage, les deux verres se réunissant, en donnent un de couleur gris foncé.
3°. On trouve près de la roche précédente, Roches à une variété un peu plus grise, et qui par sa ,".ilsosure inboïde,, texture approche plus des schistes ; dans sa cassure fraîche elle ressemble à un grès dur, et ne m'a pas présenté d'indice de molécules cristallines même à l'aide de la loupe ; elle fait feu au briquet, et répand. légèrement l'odeur argileuse par le soufile. Ce qu'elle a de remarque, est qu'elle se délite en rhomboïdes; en. sorte que ses éboulemens présentant la forme d'un escalier , elle mérite réellement le nom de trapp donné par cette raison à plusieurs roches par divers minéralogistes du Nord, et on peut la rapporter à la substance dont parle Wallérias dans son Systema Mineralogicun z, tom. 1, pag. 377, et qu'il définit cc Cornezts tra_pezius , » solidus griseus aut. Nigrescens ». Les trapps de Cronstedt paraissent aussi se rapporter par-
faitement à cette roche ( Traduction d'après
"Wiedman. par Dreux, pag. 338); elle se comporte au chalumeau à peu près comme la variété précédente ; c'est-à-dire, que comme elle, elle commence par brunir et finit par se fondre
sur ses bords n un verre gris plus ou moins noir. Pa