Journal des Mines (1809, volume 26) [Image 151]

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.296 USINES ENIPLC,Y1I.ES AL EABRICAT. DU FER

Ce 'que tout homme qui se proposerait d'exploiter des usines , devrait être préalablement soumis à mi examen , puisque son impéritie lui fera consommer inutilement de grandes quantités de bois, cette matière qu'il importé si essentiellement au Gouvernement de voir ménager ; c'est encore à l'impéritie d'un grand nombre de maîtres de forge qu'on doit attribuer la trop grande cherté du fer qu'il importe au Gouvernement de voir à un prix modéré, puisqu'en consommant plus de matières qu'il n'en faudrait pour fabriquer une certaine quantité de fer, , ils font enchérir ces matières, et avec elles le fer g-Éli en est le produit. J'ai aussi observé qu'il conviendrait que des expériences fussent faites par, des artistes habiles , et n'ayant d'autre intérêt que celui de porter l'art à sa perfi3ction; car il serait à désirer qu'ils déterminassent A quel Lige les bois de telle ou telle essence, crûs dans un sol de telle ou telle nature , ayant

telle ou telle profondeur, doivent être coupés pour donner le produit le plus avantageux ? A quelle époque les uns et les autres doivent être abattus? Combien de mois après ils doivent être carbonisés ?

Combien de cordes doit contenir chaque charbonnière ? Quelle est la longueur à donner aux bois qu'on vent carboniser, selon leur âge et leur essence ? S'il convient que tous les bois mis dans une charbonnière soient de même grosseur, 'de même es-, sence , ou s'il ne vaudrait pas mieux que les bois

-DANS LE 12-1,AIITEMENT DU CHER;

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les plus gros, les plus durs à la cuisson, fussent les plue,rapprochés du foyer, et que les bois les plus menus et les bois blancs les recouvrissent. Les bûcherons travaillent dans les bois de-

puis le 15 septembre jusqu'au 15 Ou 20 avril suivant, passé lequel terme ils vont s'occuper

à la culture des terres ; et quant aux autres ouvriers dont il a été parlé, lorsqu'ils trouvent de l'ouvrage , ils ne cessent de s'occuper des travaux de la carbonisation, excepté

le teins des grandes chaleurs pendant lesquelles ils vont moissonner : ils suspendent aussi leurs travaux pendant les fortes gelées. Aux différentes et nombreuses espèces d'ouvriers qui travaillant pour le service d'une usine,

sont occupés à extraire, à préparer et à transporter la mine, à exploiter et à carboniser le bois, à le transporter aux usines , soit en na-

ture , soit en charbon, à réduire la mine en fonte, moulée ou brute, la fonte en fer et 'le fer en verges , il faut en ajouter deux dont l'emploi est de faire les réparations qu'exige presque chaque jour un établissement où une

multitude de pièces compliquées sont dans un mouvement et .un travail continuel : je veux

parler d'un maréchal et d'un charpentier. Le premier, qui demeure dans l'usine, est sans cesse occupé à réparer les outils, les serrures ,. les essieux des voitures et des roua-

etc. ; il fait souvent le service d'un maître fendeur dans les usines où se trouve cette espèce d'artifice, qui, comme on l'a vu, est en jeu au plus pendant un mois parc an. Cet ouvrier est d'ordinaire payé sur le pied