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ET DU PHOSPHORE. rien ces par lesquelles on prétend y en démon-
SUR LA NATUREDU SOUFRE
à-la-fois. Du reste, l'opération est très-simple ;
trer la présence, ne l'y démontrent nullement. Maintenant essayons de prouver que les expériences de M. Davy sur la décomposition du. phosphore, ne sont pas plus exactes que celles qu'il a faites sur la décomposition du soufre. Et comme pour démontrer la nature de ce corps, M. Davy s'y prend absolument de la même manière que pour démontrer celle du soufre, soumettons-le aux mêmes épreuves que celui-ci. Nous avons combiné le phosphore avec le métal de la potasse dans une petite cloche de
on recourbe la cloche à son extrémité supérieure; on la remplit de- mercure ; on y fait passer du gaz azote, puis le soufre et le métal qu'on porte jusque darisJa partie courbe de la cloche ; on chauffe ; à peineele soufre est-il fondu, qu'il paraît un jet de-lumière très-vive. Alors le sulfure est formé. pendant cette for, , le volume du gaz augmente à peine ; ce qui prouve qu'il ne se dégage que très-peu d'hy-
drogène sulfuré ; on s'en assure plus directement encore, soit par l'alkali, soit en respirant le gaz. Nous ne parlons point de la couleur du sulfure qui est très-variable. Nous ajouterons seulement à tout ce que nous venons de dire , que, soit qu'on traite directement ce sulfure par l'acide, soit qu'on le traite par 'l'eau .pour le dissoudre, et ensuite par l'acide, on obtient toujours une quantité d'hydrogène sulfuré représentant l'hydrogène que donne le' Métal du sulfure avec l'eau; enfin, nous ferons observer qu'il est essentiel de chauffer pour dégager tout l'hydrogène sulfuré, et quon doit déterminer avec beaucoup de précision la quantité d'hydrogène sulfuré qu'est capable dé dissoudre la
verre recourbée où nous avions faitpasserd'abord. dugazazote. Les phénomènes qui accompagnent cette combinaison, ressemblent à ceux que pré-
sente le soufre, mais ils sont beaucoup moins marqués. A peine le métal est-il fendu, que le phosphure se fait ; il y a un léger dégagement de lumière, et la production de chaleur n'étant pas très-grande, les cloches ne cassent jamais ;
il ne se dégage pas sensiblement de gaz ; l'excès de phosphore se sublime, et le phosphure formé
est toujours de couleur chocolat. Nous ayons varié, comme nous l'avons fait pour Je soufre, les proportions de phosphore dans nos expériences ; celles du métal de la potasse ont été
quantité de l'acide dont on fait usage : sans toutes ces précautions , à la vérité faciles à
prendre, on éçhouera dans l'expérience. Si au lieu Tde métarde'ld potasse on se sert de métal de la soude, on obtient enCore des résultats qui. s'accordent avec ce queTenr vient de dire. Ainsi tout Cdridourt donc. à pro-à:ter que le soufre est dans le .même cas que l'hydregène stilfttré , par rapport à l'oxygène; qu'il n'en Contient pas ,ou plutôt que les' expéd
constantes. Voici les données et les résultats de ces expériencps. EXPERIENCE: -
Métal , quantité susceptible de donner avecl'eau 78partiew d'hydrogène. Phosphore, la moitié du volume du métal.
Gaz hydrogène phosphuré dégagé par l'eau chaude, du phosphure. . . .
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