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suit LEs aurNEs D'ALUN qui est placé immédiatement au-dessus du terrain embrasé : sa surface est à peu' près carrée 410
et peut avoir trois hectares d'étendue ; le pied de la montagne, dans cette partie, étant incliné d'environ 5o d. Il y a 8o ans que le feu s'est mis à Fontaines. ..ôrt y exploitait alors plusieurs couches de combustible , placées les unes au-dessus des autres, et inclinées de 35 à 4o d. vers l'O. S. O. L'extraction se faisait par galeries, et avec d'autant. plus de facilité , que la pente de la montagne
D U, PAYS D'AUBIN.
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Les décombres vitrifiés, scorifiés et décom- posés qui remplissent l'espace occupé ou parcouru par l'incendie , sont très-riches en sels alumineux : différens particuliers ont successivement essayé depuis 20 ans de fabriquer de
,à Fontaines. L'atelier dans lequel on travailla actuellement , est placé au-dessous
de la mine ; il appartient à la compagnie Gipson et Slack. On en donnera la description ci-après, ainsi que celle des procédés et des moyens d'ex-
regarde le Nord. Chaque couche ayant été l'objet de plusieurs exploitations qui ont été poussées assez avant, c'est-à-dire , 8o ou lao
traction et de fabrication.
vages qu'a Lassalle, la Buégne et Bourlhones. Malgré le laps de temsr,7Pactivité de l'embra-
oriental de la montagne de la Buépz,ne , à 2 kilomètres Ouest environ de la ville d'Aubin. Elle est le résultat de l'embrasement spontané d'une seule couche de houille. L'incendie dure depuis 20 ans et n'a rien perdu de son activité. La couche de combustible est épaisse de plu-
mètres , le feu a commis beaucoup plus de ra-
sement n'a pas diminuë. ,au moins dans les
parties supérieures ; en effet , on y voit la surface effondrée du terrain , entrecoupée de longues et profondes crevasses, dont les parois sont au plus haut état d'incandescence, et desquelles il s'échappe continuellement des flam-
mes accompagnées de vapeurs suffocantes. Pour le dire , en un mot, la solfature de Fontaines présente la réunion la plus curieuse qu'on puisse imaginer;de tous les phénomènes qui ont été décrits précédemment (1)
(1) L'aspect de l'alunière de Fontaines, la désolation et_ botieversernent du terrain , rappellent au premier aperçu l'idée dés phénomènes volcaniques. Mais en examinant plus attentivement , on reconnaît , par exemple , que le terrain
- n'est bouleversé que par affaissement , qu'aucune fente ne
peut être assimilée à la bouche d'un cratère , que la scorifi-
De la Aline d'alun de laBut",,ne. Elle est située au sommet et sur le revers
sieurs mètresmètres , et se dirige de l'Est à l'Ouest , comme la crête de la montagne ; est d'environ 45 d. au midi , et par conséquent
cation et la vitrification s'opèrent sur place, que les produits de ces deux opérations ne ressemblent aux laves , que vapeurs contiennent toujours très-sensiblement du bitume et jamais du muriate d'ammoniaque , que les sels formés sont à base d'acide sulfurique , que d'ailleurs on n'entend jamais de détonnation , et que le sol n'éprouve aucune espèce de mouvement qui puisse être comparé à un trem-
blement de terre 3 en un mot , si l'on fait abstraction
de la chaleur et de la lumière produites par la combustion de la houille , ainsi que des vapeurs aqueuses et acidosulfureuses dégagées , il ne se passe jamais rien d'analogue aux éruptions volcaniques. ( Note ,de l'Auteur.)