Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 28]

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SUR LA HOUILLE que l'intérieur du terrain contient , soit par ce

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qu'on ne peut aisément pousser une galerie

dans ces endroits , soit parce que l'abondance des filtrations empêche de creuser des puits.. Lorsqu'en Suivant quelqu'un des moyens que nous venons d'indiquer , on aura atteint une couche de houille , il ne faudra pas s'arrêter là : on doit encore continuer les recherches car , ainsi que nous l'avons déjà dit , l'on doit avoir, dans cette formation, l'espoir de trouver contirniellement de nouvelles couches jusqu'à ce que l'on ait atteint le terrain primitif. Dans quelques endroits les affleuremens de toutes les couches soit de grès, d'argile schisteuse, . soit de

houille, paraissent au jour; alors on n'a nul

besoin de faire des travaux de recherche. Mais d'un autre côté , il. est quelquefois à craindre qu'on ne s'établisse dans la grauwacke , croyant être dans le grès des houillères : dans ce cas, c'est l'absence ou la présence de l'argile schisteuse qui' ne 'peut pas tarder à se montrer, si l'on est dans un terrain houiller, qui apprendra aux personnes peu exercées si elles se sont trompées ou non : ces terrains peuvent encore se reconnaître en ce que le grès des houillères est stratifié, c'est-à-dire divisé en Couches minces

accumulées les unes sur les autres ; la grau-

«acke n'est pas ainsi divisée, ou du Moins elle . ne l'est pas d'une manière si distincte. Les pierres roulées que l'on voit sur les lits des rivières et des ruisseaux peuvent quelque-

fois servir d'indices dans la recherche des houilles

,

car parmi les substances minérales

qui se trouvent dans leur formation, il y en a quelques - unes qui sont assez dures pour

ET LB BOIS BITUMINEUX.

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pouvoir être roulées jusqu'à une grande distance. Les pierres qui peuvent servir ici d'indice

sont: 10. Le grès des houillères ; Le kieselschiefer (voy. Brochant, tom. page 282 ) ; ( schistes siliceux) , ou pierre de

Lydie. Nous avons déjà dit, s. 8, que c'était

une substance siliceuse d'un Fis noirâtre foncé, donnant des étincelles au briquet, et fréquem-

ment traversé de veines de quartz, de calcédoine et de spath calcaire (1). Bois pétrifié d'un gris noirâtre foncé.

Il y a plusieurs ruisseaux que l'on peut remonter jusqu'à leur source, et il ést aisé de savoir sur quelles roches ils passent. Si on y

trouvait un des minéraux dont nous venons de parler, on serait fondé à faire quelques recherches dans les environs. J'habite aux bords de , et difficilement me présenterait-on quelqu'une des pierres qu'il roule, pourvu qu'elle présente quelque caractère distinctif, que je ne me croie en état d'assigner avec précision le lieu et la contrée d'où elle vient : toute personne peut acquérir un semblable usage.

Pour confirmer encore ce que j'ai dit, que je n'avois jamais vu la formation des houilles (i) Le géognoste doit distinguer trois espèces de kiesel-

schiefer, , 10. celui qui se trouve dans les montagnes de

schiste argileux et passe même à sa substance : 2.. celui qui est en filons dans ces mêmes montagnes : 3. celui qui se trouve dans les couches de houille, et c'est celui dont nous parlons. Ces deux derniers sont ceux qui sont le plus fréquemment traversés de veines de quartz. (Note de l'Au-

teur.)

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