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SUR LA HOUILLE
cette partie , nommément à Rossering, ou
ET LE BOIS BITUMINEUX.
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enfoncées. Dans ces endroits, il y a presque
grande quantité d'alun que d'ordinaire, alors
toujours des éboulemens ou de profonds ravins qui mettent leur intérieur à. découvert : et le sable sont encore ici les matières qui accompagnent les bois bitumineux. Dans ces pays de montagnes , on trouve encore bien plus souvent des frag,mens ou esquilles de bois bitumineux; les pluies, les averses les ont entraînés, ils sont au bas des hauteurs, dans de la boue ils peuvent servir d'indice , et porter à des recherches ultérieures. On croit assez généralement , et à tort, que les couches de bois bitumineux doivent se trans-
leurs couches, qui arrivent presque toujours au jour, et qui se font aisément remarquer par leur couleur brun-noirâtre ; servent encore à
profondeur, ou du moins que celles-ci doivent se trouver immédiatement sous le bois bitumineux. Ce dernier cas serait possible, mais faudrait alors qu'une masse de terrain de transport contenant du bois bitumineux se. fiit dé-
trouve encore des bois bitumineux.
- Il ne manque pas, dans ces basses plaines, de ravines, des chemins enfoncés, des exploitations d'argile et de sable, etc. 'qui permettent
de jeter un coup d'oeil sur l'intérieur du ter-
rain. Les puits surtout, qui existent en quantité dans de pareils pays , sont ce qu'il y. a de plus propre pour en .faire connaître le contenu. Si, sous un lit de glaise , on trouve des couches et d'argile et de sable qui alternent entre
elles' surtout de l'argile qui contienne une plus
on est fondé à faire quelques essais et à donner quelques coups de sonde , dans la vue de trouver des bois bitumineux. Les aftleuremens de
former en couches de houille à une certaine
les déceler. Ces couches sont ordinairement peu enfon-
posée et étendue sur un sol secondaire qui contiendrait de la houille, mais à quelle pro-
dans ces pays plats , leur exploitation 'deviendrait très-difficile, Le défaut de chute ne permettrait pas d'établir des machines hydrauli-
ches des formations secondaires moins an-
cées, de manièreà ce qu'on peut les exploiter à ciel ouvert. Si. elles étaient profondes
ques : en outre, on ne pourrait pas aisément se procurer des bois en assez grand nombre pour soutenir le toit de ces couches : les plus
forts étançons ne seraient même pas suffisans, puisque ce toit est ordinairement une masse sans consistance. Lorsque les bois bitumineux se trouvent dans
les pays basaltiques, ils sont alors plus élevés et plus faciles à découvrir que dans les contrées
'fondeur? Si c'était, par exemple, de la houille schisteuse que l'on comprend ordinairement. sous le nom spécifique 'de houille, il faudrait, avant de l'atteindre , traverser tontes les couciennes; mais au reste, ce n'est pas dans ce sens
'qu'on le prend, on pense qu'une couche de
bois bitumineux augmente dé bonté à mesure
- que l'on s'enfonce, jusqu'à ce qu'enfin elle se
change en houille : ce qui n'est certainement jamais le cas. Faiijas-Saint-Fond a réellement trou-v-é- près
de H ears-thill en Ecosse , un lit de tourbe sous lequel était une couche d'argile avec beau-