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EAU MINÉRALE DE CHATIDESAYGLTES
neiss feldspathiques jaunâtres, de schistes micacés et de schistes argileux_ grisâtres qui contiennent quelquefois des pyrites , et sont sou-
vent recouverts de sulfates efileuris. C'est au milieu de ces. roches que 'gisent les sources
minérales.. Il y en a plusieurs : elles sont toutes de même
nrature et chaudes , naià, des_ degrés diffé-
rent. Elles ont cela de Commun avec la plupart des sources. minérales, qu'elles sont constata> inent.limpides:, quelque tenis qu'il fa.sse et que leur volume ;ne varie. jamais, non plus que leur
texnpeiature La 'plus considérable et la plus Chaude paraît au jour au-dessus de la placé
publique., et fournit 200 .mètres cubes ( 20,066 ,Myriag-.).-par 24 heures'. L'eau marque 880 au 'thermomètre centigrade, elle est reçue dans un . petit bassin en pierre grossièrement construit, -
- et de là distribuée dans. la ville par un grand
nombre de tuyaux en bOis. L'aubergiste Pelgère ,possède la seconde sourde dans sa maison, elle
donne par 24 heures i.5 'iriares cubes d'eau `(15o.o myriag.). à. 67° centigrades. Il l'a dis:poSée de manière à pouvoir alimenter des bai-. t,°noirs , une d'Ouche et une étuve pour le ser'vice des mala.des., y a une troisième soütée 'peu considérable dans une maison vOisine"de celle de- 'Pelgère. Enfin on. 'en.-v' oit plusieurs . autres très-chaudes'; sourdre.,en différens endroits dans le lit du ruisKqau...,,;,plfes, se répaudent dans le graVier, eV le maintiennent à une
'température brûlante.,malgré le contact dit cours d'eau froide : on peut évaluer à 3o3 'MètreS cubes (3o,00c., myriag.) au moins 1:4
DÉPARTEMENT DU CANTAL.
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niasse totale d'eau minérale. que fournissent tontes les sources.
Cette eau est limpide et sans couleur ; n'abandonne aucun gaz .à l'air ou en se refroidissant; elle n'a aucune odeur ni de saveur bien.. sensible ; elle ne diffère de l'eau commune que par sa température et par un e qualité savonneuse
qu'il est aisé de remarquer. Les personnes qui prennent les bains trouvent qu'elle rend la peau lisse et douce ; lés blanchisseuses disent qu'elle dégraisse très-bien, les foulonniers s'en servent pour décrasser les étoffes etc. Dès sa sortie du
rocher, elle forme un léger dépôt ochracé et elle encroûte les' tuyaux qu'elle parcoure
de concrétions calcaires déposées en couches
minces -à petites lames et souillées d'oxyde
de fer. J'ai choisi de préférence pour l'analyse l'eau de la grande source. J'ai pensé que puisqu'elle est la plus chaude elle est la plus pure. Je présume qu'il y a dans les autres un mélange d'eau ordinaire qui les refroidit. J'ai fait évaporer sur les lieux , avec toutes les précautions convenables , 5 litres ou 5000
grammes, de manière à les réduire à un trèspetit volume. J'ai recueilli avec soin le résidu,
et je l'ai analysé à Paris au laboratoire du Conseil des Mines. L'eau ainsi rapprochée avait une saveur fortement alkaline et rougissait le curcuma. Ayant été évaporée à siccité-, la masse saline a été te-
nue en dégestion pendant quelque tems dans
tiède. Ce que cette liqueur n'a pas dissout a été traité par une grande. quantité