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EAU' MINI111.ALE DE CHAUDESAYGUES
Di.PARTEMENT DU CANTAL.
d'efflorescences assez abondantes.; mais ces effloreseences ne. contiennent que des sulfates de
genre ; il y a des sources minérales gazeuses dans presque toutes les communes, et cepen-
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fer et d'alumine que les eaux pluviales entre. nent. On remarque d'ailleurs , que l'eau des sourees minérales de Chaudesaygues s'écoule avec .une grande -vitesse. La cause qui les fait naître, les sollicite avec force à s'épancher au dehors, et semble les soulever de bas en haut. Quoi qu'il en seit , c'est un phénomène remarquable et intéressant que l'existence dés sources de Chaudesaygues et de la plupart des sources minérales, et sur la nature duquel il faut avouer que l'on a bien peu de lumiè-
res. En effet, si on en excepte les :eaux trioliques , séléniteuses et calcaires , et quel-
ques sources salées proprement dites, la composition de la plupart n'a aucune relation avec la nature du soi; et si, pour quelques-unes on a fait des rapprobliemens heureux en apparence, on a été bientôt contraint d'y renoncer en observant que des sources absolument identiques
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dant l'on sait qu'il est peu de contrées oà la chaux carbonatée soit aussi rare.
La théorie des sources minérales est donc bien peu avancée encore ; cependant elle est digne de fixer l'attention des naturalistes, et promet des résultats aussi curieux et aussi importons que ceux qu'on .cherche avec tant de persévérance et d'efforts dans les phénomènes des -Volcans.
Les observations faites jusqu'ici portent à
admettre pour caractères essentiels des sources: minérales proprement dites, ceux-ci : invariabilité de volume, de composition, de température
et de limpidité au milieu même des orages
qui troublent toutes les eaux. On peut ajouter qu'il est probable que leur origine est étran-
du carbonate de chaux, de fer, etc. Mais cette explication tombe d'elle-même, quand on con-
gère an sol supérieur à- leur embouchure. Les sources thermales avaient un grand prix aux yeux des Romains ; ils ne pouvaient pas négliger celle de Chaudesaygues , une des plus remarquables des Gaules par sa température. (Il y en a peu d'aussi chaudes. Le nombre 88' qu'elles marquent au thermomètre centigrade, s'approche beaucoup du degré de l'ébullition dans cette région élevée. ) Ils les fréquentèrent, et bâtirent auprès un bourg qu'ils appelèrent Gatentes aquae. La petite ville qui subsiste aujourd'hui n'a pas changé de nom.
carboniques calcaires gissent dans des terrains primitifs dans lesquels il n'y a pas de traces de roches calcaires.
travail et sont industrieux ; ils tirent tout le parti possible de leurs eaux. Il les employent à tous les usages ,domestiques , à la préparation des
se trouvent dans des terrains d'époques et de, nature totalement différente. Les eaux gazeuses carboniques froides en sont un exemple :
parce qu'il y en a dans le calcaire, on a attribué à cette roche la faculté de produire
up._ abondant dégagement d'acide carbonique qui est, comme on sait, susceptible de dissoudre
sidère qu'un plus grand nombre de sources Le département du Cantal est riche en ce
Les habitans de Chaudesaygues aiment le
viandes et des alimens, etc. Les malheureux K3