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SUP. LES MINES DE PLOMB
massif qu'on serait obligé de laisser pour stipporter, les déblais supérieurs. On continuerait, comme dans la méthode actuelle, de laisser un massif de 8 mètres sur les parois des galeries d'écoulement et des puits pour les mettre à l'abri de tout éboulement ; mais on reprendrait les massifs des puits, si on le jugeait à propos, lorsqu'on serait dans le cas .de les abândonner. Enfin, par la suite, on établirait une machine à vapeurs pour exploiter à zom au moins, au--
dessous de la galerie d'écoulement Gemers-
.dorf, dans la partie où le grès plombifère s'enfoncerait , en commençant comme ci-dessus au plus bas niveau. Je crois que cette méthode, qui d'ailleurs a de très-grands rapports avec le mode d'exploitation suivi jusqu'ici, lui serait cependant préférable, en ce que ce mode est beaucoup plus
difficile, et qu'on est obligé de laisser beaucoup plus de piliers en exploitant de haut en bas, qu'en travaillant de bas en haut , comme je le propose.
Quant à ce qui regarde/la séparation
des
knotes d'avec les sables , il est certain que les paniers en fil de laiton tressé dont on se sert, ayant toutes leurs parois maillées, expédient beaucoup de matières, et que la manoeuvre en est commode aux ouvriers , qui n'ont pas besoin',
de les tenir suspendus, et qui se bornent à les faire cheminer en avant, par oscillations, sur le
fond même du envier ou sur le Sable qui le remplit.. Cependant, il me semble qu'un crible cylin, drique , dont la surface convexe serait en fil de
laiton tressé, et que l'on ferait tourner par le
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DU BLEYEERG, 177 moyen d'une manivelle, serait plus avantageux,
et si l'on jugeait que cette espèce de crible
laissât passer les plus petites knotes
comme
quelques personnes croient que cela a lieu avec les paniers , il serait facile de reprendre ces sables, et de les traiter, dans l'intérieur même de la mine, sur des cribles par dépôt et à bascule, dont le fond serait en fil de laiton tressé très-fin ; on rejetterait seulement la couche supérieure, et le reste serait considéré comme knotes. Les rebuts de ces criblages ne contien-
draient probablement plus rien., et l'on s'en servirait pour combler les tailles. Les anciens sables séparés des knotes par les paniers en fil de laiton, avec lesquels on a rani-
blayé les excavations dont ils provenaient, pourraient être encore traités aux cribles par dépôt ; mails il vaudrait peut-être mieux les élever au jour pour les laver au'schlem graben et bocarder ensuite les sables enrichis que ce lavage produirait. Les bocards ne sont pas construits avec beaucoup de soins; les batteries étant à quatre pilons
chacune, on ne peut pas avoir par derrière
de caisses par lesquelles le bocard s'alimente, rait de lui-même. Trois pilons vaudrait donc Mieux; on pilerait d'ailleurs plus gros, et l'on ferait plus d'ouvrage dans le même tems ; plaque de laiton trouée servant de crible au-devant des auges, ne présente pas un assez grand nombre d'interstices, et un treillis en fil de laiton lui serait préférable. Les caisses à pente inverse ne sont pas non plus bien construites, et le bocardier n'y remue jamais les sables pour faire partir les schlammes et les renvoyer dans Volume 27.