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raux à un Métre au-dessous de son extrémité supérieure. La/chute totale, à partir du niveau de l'eau dans le coursier, jusqu'au fond du tamMarteau.
Distribution de Peau.
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SUR LA Foacs A LA CATALANE
bour, est de 6 mètres. La quantité de vent est suffisante pour le service du fourneau. Le gros marteau pèse 4o myriagrammes , l'enclume est enfoncée de manière à ce que la platine est à raz de terre. C'est Une roue à augets qui fait mouvoir le marteau. Le coursier qui fournit l'eau à cette roue, cube 200 mètres ; il est en bois, et soli-. dement lié par des moises. Sa capacité est suf-
fisante pour que la dépense d'eau dans les momens de travail, ne diminue pas trop la
hauteur de la chute. Il alimente de plus la roue et les petites trompes du martinet; il ne se rem-
plit d'ailleurs que de l'excédent de l'eau qui. est nécessaire pour la grande trompe, sur quelle le bief verse directement, et entretient un niveau constant. Travail de Le travail de la fabrication du fer dure six la heures ; c'est ce qu'on appelle un/eu comme, partout ailleurs. Sa conduite exige quatre ou-, vriers , savoir : un premier maître, un second maître, un pique-mine et un valet. Lorsque la tuyère a été ajustée, le foyer préparé, et qu'il a été suffisamment échauffé, on. lève tout le charbon jusqu'à la hauteur du trou de la: tuyère ; on partage ensuite momentanément la capacité vide du foyer par une planche de séparation, placée verticalement et parallèlement au contrevent, de manière à ce qu'il ne reste de ce côté qu'un. tiers de l'espace. Cette portion est remplie de minerai grillé, concassé en morceaux d'un centimètre ou deux d'é-
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paisseur ; on remplit ensuite de charbon l'autre côté de l'espace. On lève la -planche de séparation, et on commence à donner le vent peu.
à peu ; ce n'est qu'au bout d'une heure qu'on le donne tout entier. Alors, à Mesure que le minerai s'agglutine, se réduit, et descend , on le fait passer sous le vent direct de la tuyère, en le ramenant des coins du contrevent, et en soulevant un peu toute la masse à l'aide du ringard. Pendant cette opération, qui se renouvelle à-peu-près de dix en dix minutes, et qui est provoq née par la diminution de la flamme, on fait écouler le laitier par le trou du chio que l'on brasque après ; puis enfin on ajoute du charbon, et on jette par-dessus Une pelletrée ou deux de minerai en poudre. Ce rafi-aichissement est indispensable : on conserve à cet effet le tiers du minerai qui doit se consommer à chaque feu.
Le travail se continue ainsi pendant quatre heures et demie : pendant ces intervalles , on ch auffe les masselottes du masset précédemment fabriqué, et on achève de les étirer. On concasse
ensuite, ou on pulvérise sous le gros marteau le minerai qui doit passer au feu suivant. Au bout de cinq heures et demie, on cesse
le vent, on lève le charbon , et on sort le masse t.
Le masset est immédiatement poussé sous le gros marteau; on le retourne dans tous les sens consolider et agglutiner les parties pour gercées qui sont autour. On l'aplatit ensuite et on le coupe en deux parties égales à l'aide d'un ciseau. On reprend de suite les deux masselottes pour les forger à leur tour et les-partager