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DES MINERAIS DE FER
rait nulle part plus sensible qu'aux usines des
Arques ; car la proportion considérable de charbon qu'on y brûle donne naissance à beaucoup de potasse. J'ai recherché cet alkali dans le fer ; j'en ai dissout zo grammes ; j'ai précipité par l'hydro-sulfure d'ammoniaque et j'ai fait calcirier le résidu que la liqueur filtrée a produit par. l'évaporation ; il s'est volatilisé, à l'excep-
tion d'une petite quantité d'oxyde de fer que j'ai lavé à l'eau bouillante et filtré. Le liquide évaporé complétement n'a pas laissé de résidu appréciable. On a plusieurs fois recherché la potasse dans des laitiers de hauts fourneaux,
et des scories de forge, sans pouvoir en apercevoir un até)me ; les fontes n'en contiennent pas non plus. Ainsi il est probable que la haute température à laquelle elle se trouve exposée, la volatilise complétement sans lui permettre d'entrer dans aucune combinaison. Le fer des Arques est excellent .; on en fait
des instrumens aratoires que l'on consomme dans le pays : il serait fort recherché dans le
département s'il était à meilleur marché ; mais les fers de l'Arriè.ge , rendus à Cahors, coûtent moins, et on les préfère par cette raison. Le fer des Arques est dur et aciéreux ; ses dissolutions laissent une petite quantité de charbon ; c'est la seule substance étrangère qu'il contienne : on n'y
trouve pas un atôme de phosphore, de soufre, de chrome ni de cuivre. Les mêmes raisons qui m'ont déterminé à Inalres des mineexaminer les scories avant les minerais , m'ont rais,.
fait commencer l'analyse de ceux-ci par la poussière et les menus débris qu'on jette sur le feu,
pour, dit-on, rafraichir le fer.
DE LA VALLÉE DES Ah Q.1.1 ES.
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log il'. ayant été fortement calcinés, ont perdu 0g,7. log sur lesquels on a versé de l'acide muriatique , se sont dissou sans effervescence ; est resté une poudre blanche-qui pesait 2g,3. On l'a fondue avec de la potasse, et on l'a trouvée composée de 1g,9 de silice , et o,4 d'alumine. On a recherché dans sa dissolution muriatiene la chaux, la magnésie, le manganèse et l'alumine : ces deux premières substances n'y existaient point ; il y avait au plus, 0g,07 d'oxyde de manganèse et 0g,1 d'alumine. log ont été fondus avec 2e de chaux carbona-
tée. On a eu un culot de fente du poids de
4e,92, et un laitier verdâtre bien vitrifié et translucide pesant 3,,62 ; d'oûretranchant 1,12 pour la chaux ajoutée , il reste 2n,5 de silice et d'alu-. mine colorées par l'oxyde de manganèse et un peu d'oxyde de fer, résultat bien d'accord avec celui de l'analyse. L'oxyde rouge de fer contient au plus 0,70
de métal ; mais il produit au moins 0,71 de fonte à cause du charbon qui se combine. Le culot de 1g,92 représente donc à-peu-près 6,,9 d'oxyde. On aurait conclu de l'analyse humide '6g,85. Presque toutes les variétés de minerai des Arques sont mélangées de la même argile
pie le re.' 7.',mais en proportions variées.Je n'en ai observé qu'une seule qui en fût absolument exempte. Elle porte dans la collection du Conseil le n°. On l'éloigne avec soin : les ou.vriers disent qu'elle contient du sel, et qu'elle
rend la réunion et la soudure des particules ferreuses difficiles. Ce sel n'est autre chose que ,dn quartz en petits grains cristallins, qui pr&-
Minera,
quartzeux.