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SUR LA PHOSPHORESCENCE.
attendre de nouOn sera naturellement porté à le fluide de
veaux faits, avant de décider que diffèrent la phosphorescence est essentiellement de attribue les phénomènes de celui auquel on l'électricité. M. Dessaignes examine dans le cinquième Chapitre de son Mémoire, la phosphorescence spontanée des substances végétales et animales. qu'elle Il conclut avec raison de ses expériences, il se forme véritable combustion où est due à une reconnaît l'acide carbonique
on de l'eau et de réaisément la présence de cet acide dans -lebois sidu, en l'essayant avec l'eau de chaux. Le de perd plus de la moitié de son poids , avants'éne cesser cleluire. Cette phosphorescence dans les gaz d'un certain tems teint qu'an bout irrespirables, mais c'est à Cause de l'air contenu dans les pores de la substance phosphorescente, aisément la présence., en et dont on constate substance dans de l'eau , sous le mettant cette récipient de la machine pneumatique. A medisure que l'air s'échappe, la phosphorescence L'auminue et disparaît bientôt entièrement. ne conteur a reconnu que cet air , déjà vicié, d'un volume tient qu'environ les + de l'oxygène égal d'air atmosphérique. Cette sorte de phosphérescence est détruite l'immersion dans l'eau bouilsans retour parSuspendue dans l'eau à 500 et à lante, elle est la glace fondante ; elle subla température de siste depuis 6. jusqu'à 37°. L'auteur ayant mis un morceau de poisson à luisant dans une dissolution saline favorable préalaqui avait été la phosphorescence , mais-l'ébullition ,l'a trouvé blement purgée d'air par
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complètement ténébreux, après l'y avoir laissé deux heures. En 'faisant alors entrer une bulle d'air dans la fiole renversée où elle était contenue , il a rétabli la phosphorescence pour quelques minutes ; de nouvelles bulles ont produit le même effet , mais ensuite la phosphorescence est devenue .constante comme dans l'air atmosphérique apparemment parce que
l'eau a repris celui dont elle avait été privée par l'ébullition. ( Extrait du Bull. des Sc.)
ADDITION A CE MÉMOIRE. Du pouvoir des Pointes sur le Aide de la Phosphorescence.
M. -Dessaignes a; fait plusieurs additions au travail dont nous venons de rendre conipte.
plus remarquable des additions dont il s'agit ici , est celle qui a pour objet la nouvelle analogie que ce savant établit entre le fluide élec-
trique et celui de la phosphorescence, en cons-
tatant l'influence des pointes sur les phénomènes que présentent. les corps phosphores-
cens. Le spath fluor fracturé et offrant des
angles ou des aspérités à sa surface, s'illumine aisément sur un support obscurément chaud ; mais un cristal entier de la même substance dont 'es faces offrent le poli qui leur est n aturel,
-y reste ténébreux. Si l'on en .use deux faces
pour les dépolir et y former une multitude de petites asperités , il brille lorsqu'on l'expose à l'action du calorique- par les faces dépolies, et reste ténébreux lorsque le calorique agit par les faces dont le poli n'a point été altéré : il en est P2