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SUR LA D4:C011POSITION
DU MIIRIATE DE SOUDE.
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Comme les sulfates de fer et d'alumine ne se trouvent pas entièrement décomposés par la calcination , qu'il n'y a qu'environ 9 parties d'acide sulfurique qui restent libres , il en résulte que pour ladécomposition d'un quintalmétrique de sel marin , il faut huit quintaux métriques d'eaux vitrioliques , à 300 Ou 63.i kilogrammes
neau de réverbère où elle est calcinée en trois à quatre heures. 6'. A retirer ladite substance calcinée et
d'acide sulfurique à 66°. L'opération consiste 1°. A lessiver les matières vitrioliques effleuries.
pas pur, et qu'il contient plus de io pour leo tant en humidité qu'en substances terreuses et en sels étrangers, et qu'on éprouve plusieurs pertes dans les diverses manipulations, l'on ne saurait, dans leurs travaux en grand, obtenir
à 4o°, quantité qui répond à 72 kilogrammes d'acide sulfurique sec , ou à 100 kilogrammes
20. A les couler dans des chaudières de plomb jusqu'à ce-qu'elles marquent 400. 3°. A les rapprocher dans des chaudières de
fonte de ioo litres de capacité jusqu'à 5 à 6
centimètres au-dessous des bords, ce qui donne par chaudron environ 126 kilogrammes d'eaux 4-0'.
40. A mettre ensuite dans chaque chaudron 20 kilogrammes de sel marin, à pousser le feu ,
et à brasser le mélange jusqu'à ce que tout le sel soit dissout, et que la matière ait acquis la consistance d'un sirop épais. 5°. A verser la matière dans des augets (caisses de bois évasées à l'ouverture ) et a la jeter, quand elle 's'est solidifiée, dans un four2°. que le muriate de soude ayant été dissout chacune de ses molérules se trouvent en contact avec une molécule d'acide sulfurique ; 3'. que la matière l'acide 811/l'urique
conserve jusqu'à la .fin de la calcination l'humidité nécessaire au dégagement de l'acide muriatique.
à procéder ensuite à la lixiviation- et à la
concentration des eaux de lessivage pour ohtenir, par cristallisation, le sulfate de soude pur. Comme le sulfate de soude du commerce n'est
qu'environ 205 à 215 kilogrammes de sulfate de soude cristallisé par quintal métrique de muriatede soude.
Depuis plus d'un an, j'ai fait mettre ce procédé à exécution dans l'usine de M. Carpentier, établie à Chailleret , arrondissement de Laon, département de l'Aisne. Dans un seul fourneau de réverbère dont la soue offre une surface de 2 mètres carrés 5o centièmes ( 24 pieds carrés ) , on -y décompose, par 24 heures, 5oo kilogrammes de muriate de soude. Les départemens de l'Aisne et de l'Oise offrent de grands avantages pourles fabrications
des soudes factices. Ils sont traversés par des rivières navigables et des canaux qui assurent les débouches des produits. La main d'oeuvre s'y trouve à bas prix. Les terres vitrioliques y sont abondamment répandues. De nombreuses
vallées y recellent un amas immense de
tourbes, et dès due le canal de Saint-Quentin .sera achevé , les houilles de la ci-devant Bel-