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SUR L'.e.LECTRICITi' 372 subordonnés, coin me ceux de toutes les machines
électriques, à l'état actuel de l'atmosphère. Je rappellerai ici que cet appareil consiste dans une
petite aiguille mn (pl. I fig. z) de cuivre ou d'argent, terminée par deux globules, mobile
sur un pivot et isolée, à laquelle on fait prendre
à volonté l'électricité vitrée ou résineuse, par l'action qu'exerce sur elle un corps idio-électrique auquel le frottement a communiqué l'électricité contraire. Si ce corps est, par exemple, un bâton de cire d'Espagne, on le présente
DES MINR AUX.
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ment de leurs propriétés. Comme les deux
fluides qui composaient le fluide électrique na-
turel de ces corps, avant l'expérience, restent engagés dans leurs pores, après s'être démêlés
l'un de l'autre , par l'effet de la chaleur, ils sont à l'abri de toute influence extérieure, et l'état électrique des corps se maintient au milieu de l'air le plus humide. Je ne sais même
s'il n'y a pas quelque chose de plus piquant dans ces expériences qui ramènent les fonctions
des corps électriques, par la chaleur, à celles
à quelques centimètres de distance de la tige qui
des aimans , avec lesquels ils ont une si grande
l'on tient un doigt appliqué sur le pied a de cette tige ; on retire ensuite d'abord le doigt, puis le bâton de cire , et dans ce cas l'appareil se trouve électrisé vitreusement. Or, lorsque l'air est chargé de vapeurs aqueuses, son in-
soit par la loi à laquelle est soumise la distribution des deux fluides dans leur intérieur. Je vais maintenant décrire le nouvel appareil
soutient la petite aiguille, en même teins que
fluence sur l'aiguille métallique détruit en un
instant la vertu électrique de celle-ci, ou la rend si faible et si fugitive, que le physicien
analogie, soit par leur .double vertu polaire,
que j'emploie dans les expériences dont il s'agit, et qui a été exécuté avec beaucoup de soin par M. Tavernier, horloger très-habile. Les figures 2, 3 et 4, qui le représentent avec les mêmes dimensions, ont été copiées sur
est obligé de renoncer aux expériences, et d'at-
un dessin colorié qu'a bien voulu en tracer,
Dans les cours publics, la-présence d'un nom-
milieu de ses travaux intéressans sur l'agriculture , a conservé le goût de la minéralo-
tendre un tems plus sec, pour les répéter.
bre plus ou moins considérable d'auditeurs,
produit un effet analogue à celui de l'humidité naturelle. J'ai même tenté alors inutilement d'é-
lectriser , par le frottement, un bâton de cire d'Espagne ou de gomme laque, surtout dans les grandes chaleurs de l'été. Ces inconvéniens m'ont fait naître l'idée de
n'employer dans les expériences relatives à
l'objet dont il s'agit, que des corps susceptibles de s'électriser par la chaleur, et de faire concourir leurs actions mutuelles au développe-
à ma prière, M. Witte de Falicenyvalde , qui au <de
dont il avait fait l'objet de ses! premières
études. Cet appareil est composé de deux
pièces principales ; l'une est une tige d'argent
cz b (/i. 2 ), fixée sur une rondelle c c'
de même métal, et terminée supérieurement par une aiguille d'acier très-aiguë ag. L'autre pièce consiste principalement dans une lame rectangulaire d'argent bk , relevée en équerre à ses deux extrémités où l'on a pratiqué des
échancrures o, r. Cette lame est percée en