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DU FINISTERE ET DES aTES-Dr-NORD. b',88 SUBSTANCES DES DÉPART. DU MORBIHAN,
feuilletée ; la couleur de sa portion quartzeuse varie entre le blanc-grisâtre et le gris-verdâtre. 2°. Le quartz saccardide dur et compacte des montagnes d'Arès, pèse spécifiquement 2,6392, et imbibe 0,0048 de son poids d'eau ; le morceau que j'ai pesé a l'apparence d'une dolomie compacte à grains très-lins, il contient quelques fissures enduites de mica blanc argentin de même précipitation que lui : sa blancheur me le fait regarder comme beaucoup plus pur que le quartz micacé des Salles de Rohan, et c'est à cette plus grande pureté que j'attribue sa moindre pesanteur spécifique ; l'imbibitiori de l'eau dans l'une et l'autre de ces roches n'a lien qu'en raison des fissures remplies de mica, et corntne elles sont moins abondantes dans la roche d'Arès que dans celles des Salles, l'hnbibition est aussi moindre dans la première que dans la seconde. 3°. Le hornstein du Huelgoa , qui me parut le plus pur, pèse spécifiquement 2,6092; quoi'qu'il soit légèrement hydrophane , il n'absorbe pas une quantité sensible d'eau ; son tissu paraissant compacte et homogène, sa dureté étant .
moindre que celle du quartz, et sa pesanteur étant moindre que celle des roches que je viens
de décrire
,
je crois qu'on doit le regarder
comme le résultat d'une infiltration siliceuse,
et d'une origine analogue à celle des calcédoines en rognons et en fions observées par MM. Saussure Faujas , et de Thury, , dans les granites des environs de Vienne, département de l'Isère (1).
j, )Ii me parait démontré que cette infiltration a eu lien
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4% Le quartz terreux du Huelgoët pèse spécifiquement 2,5132 , et absorbe 0,0345 de son
poids d'eau, ce qui prouve qu'il est très-po-' reux. Il ne renferme aucune portion cristalline , et même, à l'aide de la loupe, sa cassure paraît terreuse ; il paraît dû à un sédiment déposé par un liquide qui le tenait en suspension,
tandis que la pâte homogène et compacte du hornstein que je viens de décrire, paraît avoir été dissoute dans un état gélatineux ; en tout
le quartz terreux du Huelgoa a un aspect
très-approchant de celui des tuffs calcaires, dont la pâte est plus homogène sans être trèsfine.
Doit - on. regarder ces quatre substances itéstiitat
comme chimiquement homogènes ?C'est ce que de paraison,
l'analyse seule peut démontrer; mais je crois, d'apres leurs caractères communs, et d'après leurs rapports aux diverses variétés de quartz
bien reconnues pour telles, qu'elles doivent rentrer dans la série des nombreuses variétés de cette espèce minérale, véritable protée, qui se change continuellement sous initie formes différentes. Je crois cependant que les quatre variétés dont il est ici question, ne sont pas éga-
lement pures, et que la variation de leur pesanteur spécifique n'étant pas en raison de celle de leur prorosité , on peut en conclure avec cer-
à une époque très-rapprochée de celle de la précipitation de la roche environnante ; car le hornstein calcédonieux dont a est ici question, se mélange par des degrés insensibles avec le quartz terreux des mèrnes filons, et ces deux substances sont réunies par une série insensible de variétés intermédiaires avec le grès ou le quartz grenu des montagnes d'Arès,