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SUR L'ANALYSE VidÉTALE
c'est l'analyse du muriate suroxygéné qu'on emploie ; car c'est sur cette analyse que sont fondés en grande partie tous les calculs de l'expérience. Tout cela étant bien conçu , il sera facile d'entendre comment on peut faire l'analyse d'une substance végétale avec le muriate suroxygéné. On broie cette substance sur un porphyre avec le plus grand soin ; on y broie également le muriate suroxygéné ; on pèse avec une balance très-sensible des quantités de l'un et l'autre, desséchées au degré de l'eau bouillante; on les mêle intimement; on les humecte; im les moule en cylindres, on partage ces cylindres en petites portions, et on arrondit avec le
doigt chacune d'elles, en forme de petites
boules qu'on expose pendant un tems suffisant à la température de l'eau bouillante , pour les ramener au même point de dessi.cation que l'étaient les matières primitives. Si la substance à analyser est un acide végétal, on la combine avec la chaux ou la baryte, on analyse le sel qui en résulte, et on tient compte de l'acide carbonique que retient la base après l'expérience. Si cette substance renferme quelques .matières étrangères, on en détermine la quantité, et on en tient également compte. Ainsi, on sait donc rigoureusement qu'un poids donné de ce mélange représente un poids connu de muriate suroxygéné et de la substance que l'on veut analyser. Maintenant, pour terminer l'opération, il ne s'agit plus que de porter_ le fond du tube au rouge cerise, d'en chasser tout l'air au moyen d'un certain nombre de boulettes qu'on ne pèse
ET ANIMALE.
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pas et qu'on y fait tomber l'une après l'autre ; puis d'en décomposer de la même manière un poids exactement donné, et d'en recueillir soigneusement tous les (-i-az dans des flacons pleins
à.e mercure et jaugés d'avance. Si tous ces flacons ont la même capacité, ils seront remplis de gaz par des poids égaux de mélange ; et si on examine ces gaz, on les trouvera parfaitement identiques, preuve évidente de l'extrême exactitude de cette opération. Pen-
dant toute sa durée, on doit tenir le tube au plus haut degré de chaleur qu'il peut suppor-
ter sans se fondre, afin que les gaz ne contiennent pas ou contiennent le moins possible de gaz .hydrogène ox-y-carburé. Dans tous les cas, on en fait l'analyse sur le mercure ; c'est une épreuve à laquelle il est indispensable de les soumettre. Il suffit pour cela de les mêler avec
le quart de leur volume d'hydrogène, et d'y
faire passer une étincelle électrique : comme ils renferment un grand excès d'oxygène, l'hydrogène qu'on ajoute, et dont on tient compte, brûle ainsi que tout l'hydrogène oxy-carburé qu'ils peuvent contenir; et par-là on acquiert la certitude qu'ils ne sont plus formés que d'acide carbonique et d'oxygène, dont on opère la Séparation par la potasse. Mais cette nécessité d'élever fortement - la température, oblige d'une autre part à prendre quelques précautions pour que le robinet ne s'échauffe pas ; on fait passer dans cette vue le tube de verre à travers une brique, et on l'y assujétit avec du lut de terre, ce qui a l'avantage de donner en même tems de la solidité à
l'appareil, et on soude en outre à la tige du Cc3