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I. ITTÉ
A T1.111
MIN
qu'il a rendu un service utile. à ce-ux qui commencent à étudier cette science. 2. Mineralogische Tabellen mit riicksickt auf
die neuesten entdeckungen aztsgearbeitet und mit-- eriattternden anmerkungen versehen; VOTL D. L. G. KARSTEN, Koelligl.Preuss
geh.oherbergrathe u: s.
Berlin, bei Rott-
mann 1808. Tables 'minéralogiques rédigées d'après les
découvertes les plus modernes, et accompu°nées de notes explicatives ,par111. D. L. Q. KARSTEN , Conseiller intime de S. M. le Roi de Prusse. A Berlin, Chez Rottmatin , 1838. C'est la seconde édition d'un ouvrage dont la première parut en 1800. Des trois sections dans lesquelles ces tables se trouvent divisées, savoir la table des ,caractères extérieurs, celle des minéraux simples, et la table des roches; celle qui traite des minéraux, Simples a subi des changernens considérables. L'auteur l'a d'abord augmentée de deux rieuvelles.colonneS ;"dans il indique la pesanteu.r,spéCifique dés minéraux, et dans l'autre les Synonymes d'après lés Sys-
tèmes de ,MM. flaiiy et Werner. Quant à la
M. Karstéri .a Suivi les mêmes adopte' pour :base dans principes lalitreinière édition de ses tables, c'est-à-dire, qu'il se sert des résultats de l'analyse chimique quand il 's'agit de la substantialité d'une nouvelle espèce et du genre >dans lequel elle doit être classée. Le système de Werner qui, en joignant aux caractères extérieurs plusieurs circonstances géognostiques pour trouver la subsclassilidatiOii
DE L'ALLEMAOEN.E.
ALOGIQUE
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tan tialité., réunit les espèces formées d'après leur manière d'être en génère( habitus ) en familles (sippschasten ) ne lui suffit pas , vu que la fixation- du caractère des espèces ne lui parait pas Claire. La inéthode de /I aiiy ayant pour base des principes mathématiques nie lui parait pas appliquable au règne minerai dans
sa totalité, vu qu'une infinité
ininérauxe
trouvent sans forme 'régulière (1). L'opinibirde M. Karsten est &Mc , (pie pour opérer' d'une manière complète en classant les minéraux', il est absolument nécessaire de se servir et des résultats de l'analyse , et de l'état d'agrégation (auo-bb
breaat-zustand). C'est d'après ces bases qu'il -
a rédigé son système. Il ne nous est pas permis d'entrer ici dans des détails :plus circonstanciés sur cette méthode, mais il, nous parait hors de doute qu'elle e.ritraine une multitude d'inçonséquences , qu'elle n'en sera. .jamais ,delivrée ,
et qu'elle subira des changemens nécessaires toutes les fois qu'une nouvelle analyse nous fera
connaître de nouveaux résultats. Au reste, le célèbre auteur de cet ouvrage y a réuni, autant qu'il nous pal'. ah d'après- la révision (lue 'nous en venons de faire, toutes les neuVelles -découvertes , et, -s'il,. nons7.reste quelque chose à re-
marquer,,c:çequ'its'est permis, par une suite de sa méthode ,, de former une multitude de
nouvelles espèces , ou d'en laisser subsister de vraiment inutiles, et qu'il a créé sans necessité (i) M. Haüy s'est fait à lui-nrerne cette objection , et l'a résolue de .la manière la plussatisfaisan te-. Voyez i'Introdtic-
tion au Tableau comparatif des résultats de la cristallggra phi e et de l'analyse chimique , relativement à la classifies.; tion des minéraux p. 27 et suiv. (Note des Rédacteurs.)
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