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SUBSTANCES DES DÉPART. DU MORBIHAN,
substances étrangères, et je me figure sa formation comme analogue au dépôt formé par le desséchement des eaux mères , après la cristallisation des sels. La roche à laquelle il a donné l'existence est grise, sa cassure est terreuse dans tons les sens, excepté dans un seul cù elle paraît un peu schisteuse. Cette roche peu solide est déposée par couche au-dessus de la roche amphibolique, et ce dépôt a l'aspect commun à tous les dépôts schisteux, quoiqu'il soitpeu feuil Jeté, etparaisse mélangé de grains quartzeux,
UneT autre roche des environs de Napoléonville diffère de la précédente , en ce
qu'elle est plus dure, plus compacte, et contient beaucoup de paillettes de mica ; l'une et l'autre de ces roches contiennent des grains de quartz qui les rendent capables de rayer le verre, quoiqu'elles en soien t rayées elles-mêmes.
L'ancienne ville de Napoléonville est bâtie au pied d'un coteau schisteux, dont la nature est bien plus prononcée, quoique la roche qui le forme ne soit que très-grossièrement feuilletée , et que dans tous les sens sa cassure soit terreuse il y en a cependant un dans lequel ses conciles sont sensibles : cette roche très-ar-
gileuse ,. et peu dure, paraît d'une pâte assez homogène, et à l'oeil...nu on n'y reconnaît aucune substance étrangère; elle n'est point ca-
pable de rayer le verre, sa couleur est grise peu foncée, sans aucun éclat, et én tout, elle a une grande analogie avec des schistes peu
feuilletés que j'ai observés en place dans les environs du Pont-de-Ce', département de Maine et Loire ; mais le schiste de Napoléonville est moins feuilleté que ces dernières,
DU FINISTÈRE ET DES CÔTES-DU-NORD.
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Si en quittant Napoléonyille on s'enfonce Schistesdo dans l'intérieur de la Bretagne, on trouve au proches l'étang des de Sud de l'étang des Salles de Rohan une mon- Salles tagne quartzeuse au Sud, à une lieue de cet Rohan. étang, à laquelle se trouve adossée une montagne schisteuse dont la roche est fort intéressante par sa texture qui ne présente aucune analogie avec celle des schistes décrits jusqu'à ce jour. Cette belle roche, qui se présente à découvert
dans un ravin, ne m'a pas paru déposée en couches
bien distinctes ; sa couleur ordinaire est grisde-lin ou bleuâtre, tirant quelquefois au blanc-
jaunâtre ou grisâtre ; elle jouit d'un éclat
soyeux ; sa cassure est esquilleuse à l'oeil nu et paraît dans deux sens comme formée de la réunion de fibres interrompues, grossières et parallèles , et dans l'autre sens , perpendiculaires aux deux coupes précédentes ; la cassure est terreuse et esquilleuse , mais présente cependant l'apparence de couches irrégulières et ondulées. Les cassures de cette roche, vues à la loupe , démontrent évidemment qu'elle est le résultat de la réunion d'une infinité de couches très-minces, ondulées, et déposées presque parallèlement entr'elles. Cette roche , qui en raison de la cassure schiste fi_ précédente me paraît mériter le nom de schiste bre"fibreux, est médiocrement pesante ; mais je ne pris pas sa pesanteur spécifique, parce qu'elle est évidemment formée de deux substances distinctes ; la première sert de pâte, et est la véri-'. table matière schisteuse ; la seconde se trouve en très-petits grains engagés et disséminés dans l'p.utre , et je l'examinerai après elle.