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SUBSTANCES DES. DÉPART. DU MORBIHAN
-DU FINISTERE ET DES CÔTES-DU-NORD.
de fer oxydé , et -,jouit d'in éclat médiocre d'autres fois elle paraît.comme terreuse , et parsemée de petites paillettes de mica blanc argentin. Cette roche compacte, quoique capable de rayer le verre, se laisse racler par le couteau; sa poussière est d'un gris beaucoup -plus clair
,
deini-transparente se laissant écraser sous les dents avec la houille qu'elle accompagne, et, ne faisant pas effervescence dans les acides : sa petite quantité ne nie permit pas d'en déterminer la nature. Il est donc évident que la houille existe dans les environs de Châteaulin sur la route de Quim-
que la masse ; rude au toucher, et vue à la
loupe, elle paraît formée de parties grenues et de parties écailleuses ; ce schiste répand une forte odeur argileuse par le souille; chauffé au chalumeau, il commence par se blanchir un. peu , mais devient ensuite d'un brun de rouille,
et finit par se fondre difficilement en scorie
brune ; examiné à la loupe avant et après. avoir été chauffe, il m'a paru formé de petits grains de quartz et de paillettes de mica unies par une pâte argilo-ferrugineuse , légèrement teinte pat un principe charbonneux. -
Houi-Ile
J'ai observé dans le sens des couches de ce de très - petites -couches de houille sèche de quelques centimètres d'étendue, sur une épaisseur d'un à trois millimètres ; cette houille, que j'ai reconnue par sa couleur noire
<1"i contre.s'Y ren- schiste ,
luisante et sa cassure compacte, étau t chauffée au chalumeau, brûle sans se boursoufler et sans répandre d'odeur. bitumineuse, et sans fumée sensible; elle ne me pal-ut pas très-facilement coin
bustible ; sa cendre est friable, douce au toucher, d'une couleur fauve, et se dissout avec effervescence dans les acides.
Une petite couche de cette houille, fendue dans le sens de son épaisseur, était formée d'une suite de petits parallélogranimes qui étaient séparés par des petites fissures dont une
partie était remplie d'une substance blanche
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per à Brest. S'y trouve - t- elle en quantité
-
suffisante pour mériter l'exploitation ? C'est ce que des recherches subséquentes peuvent seules démontrer. Je vais décrire ici une roche que j'ai trouvée Roche enentre le Faon et Landernau , département du terterjae-,Fiear"
Finistère, laquelle a un grand rapport avec les Halle schistes par son aspect et sa composition, quoique son origine soit différente. Cette roche est
une véritable argilolite ( Brongniart , tom. i, pag. 546 ) ; sa cassure est irrégulière ; elle pa-
raît, à la v ue simple, compacte, terreuse, matte et sans nul éclat ; sa couleur est le brun-fauve foncé ; elle est opaque ; elle répand par l'insufia don une très-forte odeur argileuse ;,elle raye le verre par le frottement, en le recouvrant en /né' me-tems d'un enduit provenant de -sa propre substance ; elle se laisse racler au couteau, et donne alors une poussière d'un blanc brunâtre,, douce au toucher ; elle est tenace sous le Mar-
teau., et se .brise avec peine entre les dents ; son tissu ne présente aucune apparence feuilletée; les morceau, sortant de la carrière sont informes et anguleux, recouverts d'un enduit ferrugineux, d'un brun plus ou moins foncé, quelquefois noir, souvent luisant, et doux au toucher dans le sens des cassures ; sa couleur paraît répandue également , si ce n'est sur les