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SUR L'IDEN.TITÉ .DU COLOMBIUM
fiance, quoique les propriétés des corps puissent de cette manière être reconnues presque aussi bien que lorsqu'on opère sur de plus grandes quantités. Un égal poids de tan talite pris sur un échantillon , dont la pesanteur spécifique était de 7,8, donna par un traitement semblable Oxyde blanc. Oxyde de fer. . . . Oxyde de manganèse..
4grains Z.
Les oxydes blancs obtenus de chacun de ces minéraux , sont remarquables par leiir insolubilité dans les trois acides minéraux ordinaires, comme l'avaient observé, chacun de leur côté,
M. Hattchett et M. Ekeberg,. On n npeut pas dire qu'ils soient entièrement insolubles dans l'acide muriatique, mais ils ne
sont pas suffisamment solubles pour le but qu'on se propose dans les analyses.
Dans l'acide nitrique ils sont aussi , sinon entièrement , au moins presque insolubles. Dans l'acide silfurique concentré et bouillant , on. peut dissoudre une petite quantité d'oxyde de colombium. Il en est de même de celui que l'on retire du tantalite. Le dissolvant véritable , comme l'ont trèsest bien observé M. Hattchett et M. Ekeberg, la potasse ; et comme il n'est pas nécessaire, pour cet effet , qu'elle soit à l'état caustique, j'ai employé le carbonate de potasse cristallisé à cause de sa pureté, de son uniformité de composition. Il inc parut qu'il fallait environ huit parties de ce sel pour en fondre une de
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ET DU TAN TALIUM.
-l'oxyde obtenu de l'un ou de l'autre de ces minéraux , et pour le rendre soluble dans l'eau. La 'soude se combine aussi avec cet oxyde et peut être regardée comme un cle' ses dissolvans ; mais il faut employer une plus grande quantité d'alkali , et l'étendre d'une quantité d'eau plus considérable ; et quoique la dissolution faite à chaud soit transparente , elle devient bientôt opaque en refroidissant, et finalement, la presque totalité de l'oxyde se précipite combiné avec la soude et dans un état presque insoluble. Lorsqu'on a dissout par la potasse, comme il -a été dit plus haut, une certaine quantité (l'oxyde blanc de l'un ou de l'autre de ces minéraux, on
peut en précipiter ensuite la totalité par l'addition d'un acide , et le précipité ne peut alors
- être redissous par un excès d'acide, soit que
'l'on emploie l'acide sulfurique , l'acide nitrique, l'acide muriatique , l'acide succinique ou l'acide acétique.
Mais il y a encore un plus grand rapport
entre les propriétés de ces deux minéraux, qui mieux que tout autre établit leur identité ; c'est leur manière de se comporter avec les acides
, tartarique et citrique ; car quoique les oxydes blancs soient l'un et l'autre presque entièrement insolubles dans un excès des acides minéraux., ils sont tous deux entière-
oxalique
ment dissous par les trois acides végétaux dont il vient d'être parlé , et chacune des dissolutions est assujettie 'aux mêmes circonstances car si le précipité a été séché, il est intraitable, et ne peut être attaqué qu'après avo1r préalablement éprouvé une seconde fusion avec la potasse.
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