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Tniott.IE
les uns les antres dès qu'ils auront quitté leur fluidité antérieure , et que leur distance réci-
proque sera diminuée , chaque globule (d'après la troisième proposition ) aura autant de faces planes , qu'il y aura eu d'autres globules attirés par lui, et qu'il s'en trouvera appliqués à l'entour sur sa surface. Si un globule est environné de quatre globules, alors les forces attractives con tinueron t d'agir jusqu'à ce que les plans de contact se coupent sous des angles égaux, et il naîtra un téeraêdre (1). Si cinq globules en environnent un , en ce cas les cinq plans égaux et semblables (2) qui triangulaire. en naîtront, formeront un prisme Enfin quand six globules agiront ensemble six sur un seul, ils' termineront ce globule par cube. semblables, et on aura un plans égaux et On ne peut supposer que de cette manière il
puisse naître d'autres formes ; car un globule central ne peut exercer à la fois son attraction sur plus de Six globules (3), et moins de quatre ne pourraient point le renfermer dans les plans des (i) La vérité du fait supposée, qu'ils forment toujours Prechtl au, aurait raison. Mais M, plans, dans ce cas l'auteur rait dâ commencer par nous indiquer ce qui sera produit autre quand deux globes se combinent ensemble. Sera-ce ( _Note du Traducteur.) chose qu'un seul globe? soient il est difficile d'imaginer que les cinq plans Note des le prisme triangulaire, ( égaux et semblables et Rédacteurs.) D'où M. Prechtl peut-il conclure que six globes sen, mêmes distan, lement en environnent un , en observant les pourquoi il n'y On ne peut pas comprendre ces entre eux? qui puissent sttivt. a que six globes et non pas davantage ,
DE LA CRISTALLISATION.
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de contact qui naîtraient de leur application. Les globules extérieurs devront agir sur tous les autres qui viendront se réunir à eux-avec la même force attractive qu'a exercé sur eux le premier globule central ; ils se prêteront aussi aux. mêmes formes que celui- ci, et ainsi de suite jusqu'à la perfection du cristal. Cette marche successive est instantanée dans la nature ; mais pour exposer clairement la formation du premier petit cristal , il est nécessaire d'indiquer séparément les opérations particulières qui y ont lieu. La surface de chaque globule de fin, mation qui quitte l'état fluide , exerce sur les autres globules qui lui sont égaux.? une attraction plus ou moins forte suivant la nature de la .substance , et cette attraction est invariable pour chaque substance cristalline dans le mêrn'e
dissolvant. De l'intensité de cette attraction dépendent et l'aplatissement de ce globule et le nombre des globules dont il doit être environné, qui varie de 4 à 5 ou 6. Quand deux ()lobules ( demi-fluides ) sont poussés l'un contre l'autre par des forces extérieures ( mécaniques) , en ce cas la grandeur de leur aplatissement dépend de la Violence da choc et de la molesse plus ou moins l'attraction exercée sur le globe central douze-globes pouvant en toucher à la fois un autre 3 et quand même , précisément au point de contact de son diamètre, puisqu'ils ne pourraient point s'étendre là, l'un empêcherait l'autre-de se Fret-or à l'attraction exercée sur le globe central , ils pourraient néanmoins s'élargir en remplissant. les interstices d'où il suit que plus de six globes Pourront suivre Paume:tien exercée sur celui du milieu. (Note du Traducteur. 4