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DE LA RICHESSt
DD avons considéré séparément . Notez que seulement pour l'Empire français, la valeur des substances minérales non comprises dans les tableaux de M. Héron de Villefosse (telles que les demi-métaux et les marbres , ,
le sable et la chaux ), est estimée annuellement trente millions de francs. Certes , de tels résultats , et plusieurs autres du même genre présentés par M. Héron de Villefosse , sont bien propres à fixer les idées
sur l'importance relative des différens objets d'exploitation, et à réfuter les erreurs de ceux qui ne voyer] t de mines précieuses que celles d'or et d'argent. A son tableau synoptique du monde souterrain est annexé, pour chaque Etat,
un exposé particulier de ce qui concerne ses mines et usines; chacun de ces exposés est accompagné de réflexions judicieuses que suggèrent à l'auteur les localités et les circonstances propres ; à chaque pays. Déjà nous avons dit comment le Hartz, comparé avec d'autres établissemens du royaume de Westphalie, a
donné lieu de développer l'influence d'une
bonne administration. En comparant les mines de l'Amérique avec celles du royaume de Saxe, ces dernières avec celles du Hartz , l'auteur
fait voir que les procédés techniques appli-
cables dans un endroit, ne le sont pas toujours .dans un autre. L'exposé des productions minérales de l'Empire français et de la GrandeBretagne , fournit l'occasion de prouver .'que les mines de houille et de fer contribuent plus à la prospérité d'un État , que les mines d'or et d'argent, quoique celles-ci soient re,
25 MINÉRALE. gardées comme le pactole fabuleux. Les mines de la. Russie servent d'exemples pour établir une
différence importante entre les mines d'un même genre d'après la situation géographique et politique des pays qui les possèdent. La Suède,
les Etats Danois, la Bavière , la Monarchie Autrichienne , les Etats-Unis de l'Amérique, le Portugal, et la France amènent tour à tour, et naturellement , des développemens essentiels, des rapprochemens intéressans ; enfin, une foule de réflexions à l'aide desquelles
J'auteur combat les fausses idées à mesure .que les localités lui offrent pour ainsi dire un champ clos
,
et partout où des faits authentiques lui
fournissent des armes. C'est assez dire qu'il les combat pour y substituer victorieusement des idées exactes et propres à porter la conviction dans les esprits les plus prévenus. L'administration politique des mines et
usines forme le sujet de la quatrième partie c'était un des articles les plus importuns que M. Héron de Villefosse eût. à traiter, pour atteindre le but d'utilité qu'il s'est proposé en se livrant au travail dont il publie les résultats. il ne suffisait pas de faire connaître la richesse minérale de chaque pays pour faire apprécier l'influence qu'elle peut y exercer -sur la prospérité publique ; il l'allait de pins, examiner sur quel principe doit reposer l'administration des mines et usines; il fallait faire sentir que cet te branche d'in du strie diffère essentiel temen
de toutes les autres , et qu'elle périt bientôt, si elle n'est assurée par des lois sages fidèlement exécutées. Or , il n'est point d'objet sur lequel
Quatrième partie.