Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
42
su a UN PRODUIT
J'ai introduit un mélange de log' de ce produit , et de 5F. de poussière de charbon dans un
creuset que j'ai recouvert d'un autre, et j'ai
lutté les jointures avec de l'argile ; au fond du. creuset placé dans la situationrenversée , avait été percé un petit trou que j'ai bouché lorsque le creuset qui contenait la matière a commencé à rougir. Après avoir chauffé d'heure à un
fourneau ordinaire de laboratoire, j'ai retiré
l'assemblage des creusets d'où s'échappait une flamme légère de zinc en combustion par les fissures qui s'étaient formées dans le lut. En ôtant le creuset du dessus, j'ai vu sur sa surface intérieure quelques petits boutons de zinc.
J'ai aperçu aussi clans l'autre creuset, à la surface du charbon et en travers, des filets métalliques d'un blanc argentin.
J'ai ensuite fait limer un barreau bien dé-
capé de cuivre rouge, et j'ai mélangé ensemble iogr. de cette limaille , log'. du produit de haut fourneau, et 5gr. de poussière de charbon. J'ai
placé ce mélange dans un creuset recouvert
d'un autre comme dans la première expérience, et j'ai chauffé également pendant e3,- d'heure. Lorsque j'ai retiré la matière du feu , il sortait par les jointures une flamme de zinc très-abondante. La surface du charbon était recouverte
d'une pellicule d'oxyde blanc floconneux, et dans son intérieur, on voyait une multitude de grains de toute grosseur de cuivre jaune. Le haut du creuset qui avait recouvert celui qui contenait le mélange était teint par une couche jaunâtre.
Jugeant que les grenailles ne s'étaient pas rassemblées, à cause de leur peu de volume
MÉTALLURGIQUE.
dans un bain non fluide, j'ai répété l'opération, comme on l'exécute dans les fonderies de cuivre jaune , c'est-à-dire qu'après avoir mélangé log'. du produit de haut fourneau, avec 5. de poussière de charbon , j'ai lardé la surface de petits
morceaux de cuivre rouge dont la totalité
pesait log% Cette fois, j'ai obtenu un culot parfaitement formé de cuivre jaune, qui à la suite présentait une couleur plus rouge à sa surface supérieure. Ce culot pesait 13,io ; ainsi le cuivre
avait augmenté de 3,10 , et le cuivre jaune renfermait 3o pour ioo de matière combinée. J'ai dissous dans l'acide nitrique une partie du
culot pesant 5,575, et j'ai trouvé , en précipitant
par l'acide sulfurique , 0,215 de sulfate de plomb, ce qui fait o,5o pour les 13,1o. Il était donc entré dans le culot o,34 de plomb provenant de 0,37 d'oxyde de plomb que les log%
du produit de haut fourneau, riches de o,6o
de cet oxyde ont fourni ; car je me suis assuré que le cuivre employé ne contenait pas un atome de plomb. Ayant ensuite précipité, par l'ammoniaque, la dissolution nitrique des 5,575 du culot, tout s'est redissout dans un excès de cet alkali.
J'ai fait dans un creuset brasqné , exposé au feu d'une forge d'essai, des expériences analogues aux précédentes. 10. J'ai introduit dans la cavité du creuset logr. du produit réduit en poussière , j'ai versé par-dessus de l'huile que j'ai laissée imbiber et j'ai recouvert de poussière de charbon. Après avoir chauffe.4 d'heure j'ai vu que la surface seulement avait été attaquée et s'était dissipée en produisant une flamme de zinc ; le surplus