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- SUR UN PRODUIT
MÉTALLURGIQUE.
très-bien avec cette théorie. 10. On a observé que tant que les parois du fourneau étaient bien unies, comme au commencement de la mise à feu, il. ne s'y attachait point de matière dans le haut, parce que cette matière retombait à mesure qu'elle se formait ; c'était seulement vers
recouvrant d'ailleurs la gueuse de charbon pour en entretenir la chaleur au rouge. Lorsqu'on a arrêté ces opérations pour soulever la gueuse,
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l'époque où des fentes s'ouvraient dans les
parois, que la précipitation commençait à s'o-
pérer, et qu'elle continuait d'avoir lieu dans l'intérieur, au moyen de l'appui qui s'offrait pour porter la matière, et par une espèce d'affinité entré les parties déjà précipitées et celles
qui tendaient à s'attacher de nouveau ; il en
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et former à la place qu'elle occupait le sillon qui devait recevoir la coulée suivante , on a remarqué que la gueuse était toute criblée de cavités. Sans doute c'est le zinc qui s'est volatilisé, et qui a donné lieu à ces cavités et à la poussière jaune dont la castine s'est recou verte. La chaleur que l'on a entretenue au rouge dans la gueuse , a occasionné cette espèce de gril-
lage; mais je ne vois pas comment la chaux
carbonna tée a pu le favoriser; il me paraît plutôt
était ici comme des durillons qui se forment sur les parois des petits fourneaux ; et dont l'abon-
que l'oxyde de zinc, s'est produit dans cette
commencé à s'en charger. 20. On s'est aperçu, qu'après avoir abattu le produit supérieur du haut fourneau, les trois ou quatre coulées qui suivaient donnaient de la fonte cassante , et quine pouvait servir qu'à faire du fer. En effet,
réception où on venait de la couler ; le zinc
dance augmente dès que ces fourneaux ont
quelque soin que l'on prenne pour abattre la matière, il en demeure toujours, en sorte que les parties de ces résidus qui ont été ébranlées
retombent dans le fourneau. On en est averti par la fumée jaune qui sort alors par la dame.
Dans un haut fourneau situé au village de Samson, on a une fois imaginé de jeter sur une des gueuses qui venait d'être coulée en cette circonstance , de la castine blanche ré-
duite en poudre, et l'on a vu aussitôt cette castine se recouvrir d'une poussière jaune. Jugeant qu'il y, avait action entre elle et la matière qui s'échappait, on l'a ôtée et remplacée
par de nouvelle castine, et ainsi de. suite , recouvrant
opération, comme je l'ai vu se former à Chessv, sur la surface de la matte , dans les bassins de
s'en volait de cette matière, et le refroidissement
le faisait retomber oxydé à l'état de poussière jaune. Pour faire du laiton ou du zinc avec le produit de haut fourneau , il faudra le pulvériser .et le tamiser. Vu la dureté de cette matière, la pulvérisation présente d.es difficultés ; cependant il me semble ,qu'à l'aide d'un bocard à sec ayant un sol de fonte , on en viendra facilement à bout. La dépense de la pulvérisation et, du tamisage est certainement quelque chose ; .mais si l'on fait attention qu'on est obligé de griller la calamine de la Moudre et de la bluter, on reconnaîtra bientôt que l'une des matières ne coûtera guère plus de préparation igue l'autre. La plus grande richesse en oxyde de zinc du produit de haut fourneau fera qu'on en emploîra une moindre quantité pour obVolume 29. D
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