Journal des Mines (1811, volume 29) [Image 55]

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su 11 LES MINES

un amas énorme de fer brun magnétique. L'auteur cite avec soin tous les lieux où l'on trouve .des mines de fer dans la Nouvelle-Espagne, afin de prouver, par ces indications positives, combien on a 'eu tort de supposer que les mines de fer appartenaient exclusivement sur le globe aux régions les plus septentrionales de la zone tempérée. L'exploitation du fer est aussi négligée que celles du plomb et du mercure: on préfère en

tirer d'Europe (i).

Mines d'é-

tain,

Autres rnetaux.

S. 15. L'étain est exploité au Mexique ; cm le retire, par le lavage des terrains d'alluvion , de l'intendance de Guanaxuato au Nord de Mexico, et de celle de Guadalaxara à l'Est. Sa mine la plus commune est l'étain oxydé concrétionné, Jusqu'à présent si rare en Europe. Il paraît que cet étain oxydé con crétionné se trouve originairement dans les filons qui traversent les porphyres tra,néens; mais on ne les exploite pas, l'étain étant plus facile à obtenir par le lavage des terres des ravins. S.

16. L'antimoine est assez commun à Catorce

(i) M. de Humboldt parle ici du fer météorique qui a été

trouvé an Mexique en plusieurs endroits , notamment à

Zacatecas , Charcas et Durango. C'est M. Sonneschmidt qui l'a fait connaître. La -masse de Zacatecas pesait encore il y a dix ans s000 kilogrammes. Nous avons publié dans ce Journal rna, ( 151 , p, 79), une Note de M. Chladni , où il est question du fer météorique de Zacatecas ; niais quant aux pierres tombées au Mexique, entre Cicuic et Quivira , dont il est question dans la même

Note , M. de Humboldt parait regarder cette assertion comme fabuleuse la position géographique de ces deux endroits étant aujourd'hui totalement inconnue.

DU MEXIQUE.

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le cobalt n'ont et ailleurs. Le manganèse etMexique. Le

point encore été reconnus au zinc ne s'y trouve qu'à l'état de zinc sulfuré. On a trouvé de l'arsenic sulfuré jaune à Zimapan.

5. 17. La houille paraît n'exister que dans le Nord de la Nouvelle-Espagne, au NouveauMexique. Ce combustible minéral est en général assez rare dans toutes les Cordillères : cependant M. dellumboldt a observé dans l'Amérique méridionale, dans la vallée de Bogota, une couche de houille à 2500 mètres au-dessus de la mer.

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S. 18. Le muriate de soude n'existe pas au miiriateae

Mexique en ruasses considérables , mats il est soude. abondamment disséminé dans les terrains argileux qui recouvrent le Clos de la Cordillère ; plateau duMexique ressemble , sous ce rapport, à ceux du Thibet et de la Tartane. On lessive ces terres pour en obtenir le sel. On prétend que la première couche seule est salifère, que la seconde ne l'est pas , mais qu'elle le devient ensuite naturellement, et qu'elle est à SOIT tour exploitable quelques mois après l'enlèvement de la couche supérieure. M. Delrio s'est proposé de faire des recherches sur ce phénomène. Ces terres contiennent , outre le muriate soude , du muriate de chaux , des nitrates de

potasse et de chaux, et du carbonate de soude.

L'intendance de Mexico sur tou f est couverte, dans beaucoup d'endroits, de ces terres salines. Le lac de Tezcuco , qui avoisine la capitale, est salé, et ce qui est remarquable , il est placé entre deux lacs d'eau-douce. La mine de sel la plus abondante du Mexique