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SUR LES MINES
DU MEXIQUE.
23 Our75' sur le mercure allemand qu'il vendait moitié en sus du prix du mercure espagnol. Aussi les usines étaient-elles forcées à prendre de l'un et de l'autre dans une certaine proportion
qui était plus ou moins favorable, suivant les droits de certains districts, et suivant la faveur accordée par le vice-roi à certains exploitans. Le prix du mercure, en calculant sur celui qu'a à présent le mercure espagnol, a baissé graduellement depuis deux siècles: en 1590 le quintal de mercure, à Mexico, se vendait 187 piastres (981 fr.); en 175o.il valait seulement 82 piastres (43o fr.) ; en 1767, 62 piastres (325 f.); en 1778, 41 piastres (215 fr.).
Cette diminution de prix est d'autant Plus remarquable, que la 'consommation a été au contraire en croissant. M. de Humboldt donne un tableau de cet accroissement d'où il résulte
'que vers 1.762 on ne consommait annuellement que environ ks i du mercure qui était nécessaire en 1782. On a. cherché à tirer du mercure de la Chine: on espérait en obtenir annuellement 15000
quintaux, et à 35 piastres le quintal. Mais on ne put s'en procurer qu'une .petite quantité, et au prix élevé de 8o piastres ; encore était-il
impur et mélangé de beaucoup de
plomb.
Depuis 1793 on a négligé ce cominerce impor-
tant , et qui pourrait devenir nécessaire. CHAP. VI. Considérations administratives (1). S. Si. Toutes les richesses métalliques da propriétai. mes des mi- Mexique sont entre les mains des particuliers, nes.
(I) Il est presque superflu de prévenir nos lecteurs que
tout ce que nous allons dire ici , d'après M. de Humboldt, sur
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dont la plus grande partie résident au Mexique;
il n'y en a que très-peu en Europe. Chaque mine n'appartient généralement qu'à un seul ou à un très-petit nombre d'individus, et non à une société d'actionnaires ; le Gouvernement n'en possède aucune.
Il en est de même dans les autres colonies
espagnoles, la mine de mercure de Huancavelica, au Pérou, est la seule qui appartienne au Gouvernement. Il n'est pas même propriétaire des grandes galeries d'écoulement, comme le sont plusieurs souverains de l'Allemagne. 5. 52. Cependant, c'est du Gouvernement que Faible an. les particuliers reçoivent le droit d'exploiter tG,'ritvée`rinue_
une mine. Le Roi accorde la concession d'une ment suries
certaine étendue de terrain, sur la direction mines. d'un filon ou d'une couche, à la charge seulement de payer sur l'argent extrait des droits dont il sera parlé ci-après, et en outre , sous la con-
dition de livrer tout l'argent extrait à la monnaie.
'Au moyen de cette concession, chaque propriétaire est maître absolu de conduire les tra-
vaux de sa mine. Le Gouvernement ne s'est
réservé aucune influence sur les exploitations , et c'est là une des causes les plus importantes .des vices que l'on y a remarqués. S. 53. Cependant il existe au Mexique une Tribunal autorité publique qui n'a d'action que sur les eijeradle' mines ; elle porte le nom de .Tribunal général mines. du Corps des mineurs. Ce tribunal a été créé l'influence da Gouvernement espagnol sur les mines du Mexique , n'a rapport qu'a l'état où se trouvaient le Mexique et l'Espagne eu L4o4.
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