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GISEIUENr
par des filets blancs de charix carbonatée laminaire ; d'autres fois il est imprégné de quartz ou d'argile ; on en trouve même des parties entièrement changées en grès quartzeux, et d'autres
tellement chargées de sable argileux, que le calcaire est devenu de la marne , en perdant
presque toute sa cohérence. Lorsque la pierre calcaire est sans mélange, c'est L'intensité de la couleur qui détermine sa qualité et qui la rapproche plus ou moins du,
marbre. Comme elle varie souvent dans les mômes bancs, il arrive que telles parties sont prises pour du narbre , tandis que d'autres ne servent que pour la bâtisse ou pour faire de la chaux. Le calcaire fétide est tantôt par Couches bien réglées .et tantôt contourné et replié de toutes les manières. On y trouve adossé , mais par places seulement, des marbres rongés non fétides , veinés de chaux carbonatée blanche, et où l'on ne distingue aucune stratification. Les parties contournées et repliées du calcaire fétide sent celles qui présentent les nombreuses grottes et cavernes que l'on y remarque. On y trouve quelquefois en couches subordonnées, du calcaire grenu ; mais ce calcaire le plus souvent, paraît être composé de grains
loges dans une pâte , ce qui le rapprocherait des oolites. J'en ai observé ainsi qui était de cou-
leur grise.
Quelques-uns des bancs du calcaire fétide sont
coquillers et renferment des ammonites, etc. ; d'autres contiennent des rognons de silex noir qui y sont engagés comme les silex ordinaires clans la craie; quelquefbis , cependant, ce silex noir
DE MINERAIS.
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noir forme une couche mince de om,e6 jusqu'à om, 15 d'épaisseur interposée entre les bancs calcaires. Le silex noir n'est pas stratifié, et sa cassure est conchoïde et unie ; je, crois, comme M. Omalius , que c'est le kieselschiefer des Allemands. Les bancs coquillers , et ceux contenant le kieselschiefer,, sont des bancs partiCuliers qui
n'ont pas de position déterminée parmi les
outres; des couches de calcaire fétide formant du magnifique marbre noir, se trouvent pardessus comme par-dessous ces bancs. . trou-vé aussi dans le calcaire fétide,,icomme il a été remarqué par M. °malins , le fer sulfuré .
et la chaux fluatée violette et blanche. Le fer sulfuré pointille souvent même la masse du cal-
caire ; mais la chaux fluatée ne se !voit que parmi les filets de chaux carbonatée qui la traversent.
J'ai analysé un de ces calcaires fétides de couleur grise assez foncée, et je n'y ai pas observé le moindre indice de bitume, mais bien du charbon auquel sa couleur est (lue, et un gaz trèsfétide, que je crois être du gaz hydrogène sulfuré, qui lui donne son odeur, et qui se dégage lorsqu'on le dissout dans l'acide nitrique. J'étais
par-là assez porté à conclure que le bitume
n'existait dans aucun des calcaires de cette fur'nation, lorsque M. Vaugeois , président de la Cour criminelle, a confirmé cette opinion par la découverte d'une matière qu'il a trouvée entre des bancs de calcaire fétide, dans la principale carrière de Namur. Cette ma.tière , qui semble en quelque sorte servir de passage de l'un. de ces bancs à l'autre, est d'un noir foncé, feuille-
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