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GISEMENT
)ère. On voit vers le commencement du filon, es bancs calcaires inclinés au Nord , c'est-à-dire,
du même côté or ils paraissent servir d'appui au bassin houiller contre lequel ce filon a son
origine. Nous ajouterons que le premier anneau de la bande houillère de sclayn , vers le caleaire, paraît être la partie du terrain renfermant les schistes alumineux que nous avons dit avoir été autrefois exploités dans la commun e d'Andenne. Les bassins houillers du département présen-
tentjIleurs naissances-, parfaitement la forme que,inous avons assignée ; on y voit chaque couche de houille, composée de deux brandies,
l'une droite inelinée au Nord , et l'autre plus plate inclinée au Midi, qui se joignent dans un -pli courbe, n'offrant aucune apparence de frac ture. Ce pli tourne sa convexité et remonte du 'côté des naissances, de manière que toutes les couches sont enveloppées les unes dans les autres ; cependant, comme nous l'avons dit, les branches de ces couches ne continuent pas toujours d'être dirigées sur une seule ligne ;
niais elles se plissent pour foriner de nouveaux droits et plats, en prenant à leur ligne de jonction des directions à peu près sembla hies à celles des grands axes des bassins ; ces lignes de jonction sont presque touj ours inclinées et remontent
quelquefois alternativement vers l'une et vers
l'autre extrémité du grand axe , en figurant horizontalement et verticalement une suite
de
zigzags.
Indépendamment' des plis et replis des cou-
ches, on observe souvent d'autres accidens , dont les principaux sont une grande augmentation de puissance, et des resserremens plus
DE MINERAIS. 227 'ou moins fréquens : cerix-ci sont tels quelquefois
que la couche de houille ne laisse alors qu'une trace. J'ai aussi observé des rejets de couches ou fàilles ; mais c'est dans les bassins houillers des départemens voisins qu'il faut aller pour s'en faire une idée nette. Ces sortes d'accidens , vertu desquels tout un ensemble de couches de houille et des roches accompagnantes descend au-dessous de sa position primitive, peuvent très-bien s'expliquer, sans admettre qu'il se soit formé des fentes remplies après coup, et en. effet, aucunes des failles que j'ai observées ne présentent de matières étrangères au terrain houiller ; elles sont au contraire composées du même schiste environnant, un peu bouleversé, et dans lequel une trace sinueuse de la houille
persiste toujours, et conduit à la couche rejetée. En général, le saut qu'ont fait les couches est annoncé de loin, le schiste du toit et du mur devenant seulement un peu brouillé,
et manifestant cette Lille prochaine par des taches blanches, dont le nombre va successivement en augmentant jusqu'au milieu de la faille. Si nous résumons présentement les faits que les détails du gisement des minerais nous ont offerts , nous verrons que le terrain de calcaire. fétide renferme un très-grand nombre de filons qui ont été tous formés dans les mêmes circonstances, et que l'un de ces filons étant reconnu pénétrer dans le terrain schisteux non houiller, il se produit une nouvelle preuve de ce que nous avons conclu uniquement de la position réciproque de ces roches, c'est-à-dire, de leur formation contemporaine ; qu'au contraire, le terrain houiller n'étant tra versé par aucun des gîtes P