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SUR LES MOYENS DE PRÉVENIR 45° courant d'air. Dans les mines où l'on se sert de
chevaux , un homme doit promptement les
ouvrir et les fermer après lui. Les portes omlipaires , à levier, comme celles qu'on emploie pour clore un chemin , sont les meilleures mais elles sont sujettes à demeurer ouvertes quand il n'y a personne pour les. fermer. Enfin, l'on doit avoir le plus grand soin d'entretenir en bon état les voies d'airage , réparer promptement les dégâts qui pourraient y arriver, et enlever les décombres qui pourraient mettre quelque obstacle à la libre circulation de l'air. Les anciens travaux abandonnés se remplissent bientôt de mofettes ou de grisou , suivant l'expression des mineurs du Nord de la France, ' et c'est à quoi il est important de remédier par la ventilation : il est vrai qu'il y a des circonstances où elle n'est pas nécessaire , c'est lorsque le toit et le sol de la mine viennent à se
trouver en contact. Quand le toit est un roc
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assez solide pour supporter le terrein ,supérieur, on peut facilement opérer la ventilation ; mais clans les mines où la couche de houille a plus
n'a de quatre pieds d'épaisseur', et où le toit le farlui-même la force de soutenir pas par deau , alors le cas devient embarrassant ; car si
l'on laisse subsister des massifs de houille pour servir de piliers, on diminue beaucoup le produit de l'exploitation et l'on abandonne en pure perte une grande quantité de combustible. On prend alors le parti de les enlever successivement, et à mesure que le terrain qu'ils soutenaient vient à s'affaisser , la circulation del' air n'est plus nécess.(ire.
'LES FUNESTES EFFETS DES MOFETTES,
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Lorsqu'en poursuivant une exploitation l'on parvient à d'anciens travaux où se trouvent des souterrains, on ne saurait prendre trop de pré-
cautions pour éviter l'inflammation des gaz dont ils sont remplis et bien loin d'y porter des lumières, on doit au contraire se hâter de les éteindre, c'est l'unique moyen. -de prévenir les accidens.
L'auteur termine sa note. par des conseils
utiles : dans toute mine, dit-il; où l'on peut craindre l'inflammation des gaz , les mineurs
ne doivent jamais travailler le corps nu ; ils doivent être vêtus d'une étoffe de laine, et il faudrait les y contraindre pour leur propre
intérêt. Quand par malheur il arrive une explosion, ceux qui s'y trouvent exposés doivent sur-lechamp se jeter à terre, et se couvrir du mieux .qu'ils peuvent; s'approcher ensuite en rampant, du côté d'où vient l'air extérieur, afin de n'être pas asphyxiés par le gaz azote qui reste après la combustion des gaz inflammables. Quand il. arrive que des malheureux tombent ,asphyxiés par l'effet de ce gaz , il faut bien vite les 'placer à un courant d'air salubre, les transporter hors de la mine, et leur administrer les remèdes excitons indiqués en pareil cas. Quand on veut pénétrer dans des travaux abandonnés depuis long-tems , on doit toujours
commencer par s'assurer si cette mine était sujette aux mofettes inflammables.
L'usage vicieux où .l'on est de laisser des échafaudages dans les puits de mines Sans avoir
soin d'aérer la partie inférieure de ces puits a souvent donné lieu à des explosions funestes.
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