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devait résulter de la proportion des liquides employés , plusieurs physiciens ont cherché à déterminer la lei de cette pénétration apparente. Pour arriver à cette connaissance, ils ont fait de 'nombreuses expériences, et ont tous
été conduits à regarder la diminution de
vo-
lume comme ayant toujours lieu ,quelle que soit
d'ailleurs la densité de l'alkohol dont on se
sert. L'élévation de la température du mélange est une conséquence nécessaire de la diminution de volume, et ,. à cet égard, l'expérience n'offre rien que la théorie n'ait pu prédire. Le succès n'ayant pas couronné les tentatives faites
pour découvrir une loi dont l'existence n'est pas douteuse, mais qui semble se cacher sous
les apparences de l'irrégularité , les physiciens ont été réduits à construire des tables fort -étendues qui suffisent pour l'usage , mais laissent cependant toujourS- quelque chose à désirer. C'est , sans doute , dans l'intention de remplir cette lacune que M. Thillaye a entrepris une
série d'expériences qu'il a faites avec beaucoup de soins , et qui , si elles n'ont pas résolu la question , ont au moins fait connaître un
fait intéressant qui jusqu'alors n'avait point été remarqué , et dont nous allons rendre compte.
455 liquides employés (1). étaitla même que celle des DE L'EAU AVEC L'ALKOHOL.
SUR LE MÉLANGE
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,
Si l'on prend de l'alkohol déjà affaibli, et qu'on le mêle avec de l'eau, il y aura diminution ou augmentation de volume suivant la
proportion d'eau ajoutée. Le tableau des expériences placé à la suite de cette notice, offre la
preuve de cette assertion. Il est inutile d'ob-
server qu'on a eu le soin de ne prendre la den-
sité du .mélange que lorsque la température
étant 9544, La densité primitive de l'alkohol l'expérience a
(celle de l'eau étant 10,000) , donné , ainsi que le tableau le fait voir , une
densité plus grande que celle déduiu; du calcul, tant que la quantité d'alkohol a été supérieure à celle de l'eau; mais du motiiient où les proportions ont été égales , le contraire a eu lieu, et dès-lors, la raréfaction a succédé à la péné-
tration apparente. Le même tableau fait encore voir que la densité primitive de l'alkohol étant 9600 , le volume du mélange n'éprouve aucune altération quand on a mêlé quatre parties d'eau avec six parties d'alkohol. M. Thillaye a répété des expériences analogues en se servant d'alkohol , dont les den-
sités primitives étaient 9688 et 9750. Toutes ces
expériences ont prouvé, qu'en partant de ces densités, l'augmentation de volume est constante en quelque proportion qu'on unisse les deux liquides. Ces résultats, auxquels nous pourrions en ajouter beaucoup d'autres , sont plus que suffisans pour établir que la pénétration apparente de l'eau et de l'alkobol , n'a plus lieu lorsque l'alkohol employé est déjà affaibli par l'addition d'une quantité suffisante d'eau. Il se présente ici une autre anomalie qui doit également fixer l'attention des physiciens. (1) Toutes les expériences ont été faites à la température de iz degrés du thermomètre de Réauniur.
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