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SUR L'OPACIFICATION
DES CORPS VITREUX;
je savais par expérience qu'il est extrêmement difficile d'en tirer parti. D'abord, parce que cette place est peu accessible, et que , pour plusieurs raisons inutiles à détailler ici, on ne peut y établir que de petits creusets ; ensuite , parce que le coup de feu y étant moins régularisé que dans l'intérieur du four, les creusets y sont endommagés au point qu'il est très-rare qu'on
69. Après avoir reconnu les effets de la variation de température , il me restait à constater ce que pourrait faire l'addition. de substances propres à en augmenter ou à en dimi-
moins, j'ai hasardé plusieurs tentatives pour profiter de cette place, en y exposant du verre à bouteilles ordinaires en creusets doubles et
mettent que de petites quantités d'alkali (i) j'ai cru devoir m'en tenir aux substances terreuses , tant pour attendrir que pour durcir
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y puisse obtenir des résultats satisfitisans. Néan-
bien armés.
32e. Expérience d 155'. et au-deld.
Je n'ai point obtenu de produits que je puisse citer, quoiqu'ils soient plus que suffisans pour moi. Je dirai cependant que lorsque j'ai retiré les creusets entiers, ce qui n'a pas toujours eu lieu, je les ai trouvés entièrement vides, quoi-, qu'ils fussent restés de bout ce qui dénote que le verre avait acquis un degré de liquidité qui ne permet pas de supposer qu'il eût conservé la moindre opacité ; surtout lorsqu'on réfléchit que le même verre dans l'expérience précédente avait repris sa limpidité dans le dessus du creuset, quoique la température fût inférieure,
et que la fluidité n'eût paS été aussi grande,
puisque le creuset n'avait pas été attaqué.
,Quoi qu'il en soit, les quatre dernières expériences font voir que tel corps vitreux qui sort plus ou moins opaque d'une certaine tempé-
rature, perd son opacité à une température supérieure.
,
nuer la vitres cibilité. Quant à l'augmenter avec des fon dans salins ou plombeux , rien n'était plus facile ; mais désirant me rapprocher, autant que possible , de la composition des verres volcaniques, qui n'ad-
les composés alkalins ou purement terreux, que pris j'ai pris pour bases. En conséquence , du verre à vitres , qui, dans son état ordinaire, n'est pas susceptible de la seconde espèce d'opacification, et j'y ai ajouté, en différentes proportions , du sulfate de chaux , persuadé que
cette addition le rendrait moins fusible. J'ai
pris également du verre à bouteilles ordinaires, auquel j'ai de même ajouté du sulfate de chaux pour le rendre plus fusible ; enfin, j'ai pris de la marne verte des environ de Paris, à laquelle j'ai joins, savoir :du sulfate de chaux, pour en (i) On trouve dans Spallanzani les analyses de neuf
variétés de ponces ; "aucune ne fait mention cl'alkali ; il en
est ainsi de plusieurS autres analyses du même minéral, qui nous ont été fournies par différens auteurs. Klaproth a annoncé avoir trouvé dans une variété 3 pour loo de soude et de potasse ; le docteur Kennedy (Biblioth. Brit., tom. Io.) en a trouvé à peu près la même quantité. Je n'ai jamais fait fondre de ponce du commerce sans qu'il ne s'en soit exhalé une forte odeur muriatique au moment de la rupture du creuset.