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SUR L'OPACIFICATION
nécessairement à toutes conjectures. Après plusieurs comme après une seule modifica-
tion, les substances volcaniques sont toujours susceptibles de revenir à l'état vitreux. De cet état, elles peuvent revenir à celui de laves lithoïdes, de ponces de ponzolanes , etc. (1). Et non-seulement elles peuvent y arriver par l'effet d'une basse température ; mais on ne voit pas pourquoi elles n'y viendraient pas par un moyen diamétralement opposé, c'est-à-dire , par un refroidissement subit, succédant à une haute température (2). Rien ne nous offre donc les moyens de juger, ni quelles modifications, ni combien de modifications a pu subir une substance volcanique quelconque , avant' d'atteindre l'état où nous la voyons. 81. Mais je m'arrête, quand les moindres variations, soit dans la composition chimique des substances , soit dans le mode , l'élévation
ou la durée de l'action de la température
qu'on leur a fait subir , suffisent pour opérer des différences importantes dans les résultats de nos opérations ; quand la même substance traitée par l'art de différentes manières, peut offrir des produits différens ; quand enfin, des substances différentes traitées par l'art de cet»-
() Certaines ponces soumises à une basse température ee changent en pouzolanes. (2) Pendant qu'une température très-basse suivie de refroidissement lent , a converti ( 37 et 38e expériences) des obsidiennes en ponces , les ouvriers des forges font une espèce de ponce très-blanche , très-légère et très-friable en
jetant de l'eau froide sur un laitier incandescent, sur le même laitier qui m'a fourni les- laves lithoïdes plus ou
-moins cornpactes.
DES CORPS VITREUX.
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tables manières peuvent offrir des produits semblables, quels raisonnemens pouvons-nous
asseoir sur les procédés qu'a pu employer la nature, dont les moyens d'exécution sont sans doute aussi variés qu'ils sont supérieurs aux nôtres ?
Conclusions.
De tout ce qui précède, il résulte 10. Que l'opacification ne paraît pas dénaturer le verre, puisqu'une fusion subséquente
le rétablit dans son premier état. 2°. Que celle qui s'opère dans le verre à l'état solide (celle de la première espèce) diffère es-
sentiellement de celle qui s'y montre après la liquéfaction (celle de la deuxième espèce). 3°. Que les deux espèces reconnaissent pour cause générale une basse température.
40. Que les circonstances qui règlent l'in-
fluence de la cause générale ,sur l'opacification de la première espèce, ne sont pas connues. 50 Que l'influence de la cause générale sur l'opacification de la deuxième espèçe est réglée par la composition chimique du corps vitreux.
6°. Que la présence des cristallites dans le verre limpide ne prouve point l'aptitude du verre à la cristallisation. 70. Enfin que sous le rapport de l'opacification , les verres volcaniques ne diffèrent point de ceux qui sont produits, ou modifiés, par l'art.
-On ne salirait douter que la composition
'chimique influe sur la première espèce d'opacification, commue sur la seconde , lorsqu'on voit que non-seulement des espèces différentes,
mais même des pièces différentes dans les
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