Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 35]

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SUR QU LLQUES OUVRAGES

dans lesquels la théorie générale est modifiée suivant les données du problème dont il s'agit. Les roues à augets dans lesquelles l'eau exer-

ce une action dépendante de sa pesanteur,

sont l'objet du chapitre suivant , qui est très-: étendu, parce que l'ensemble de leurs propriétés n'a été présenté dans aucun ouvrage. L'auteur avait aussi en vue de donner un exemple de la manière dont il faut considirer la théorie de cette espèce de moteur , qui:agit sans percussion. On peut die que ces roues, si usitées n'étaient point encore bien, connues, et qu'une théorie mathématique était bien utile, puisque plusieurs auteurs (parmi lesquels il faut compter Smeaton) les ont regardées comme susceptibles de produire un effet maximum, eu prenant une certaine vitesse, qu'ils ont essayé de déterminer _par l'expérience. Bossut est, je, , le premier qui ait démontré que leur effet augmente à mesure que leur vitesse diminue. Les roues sur lesquelles l'eau agit d'a-

crois

-bord par percussion , et ensuite par son poids,, ont des propriétés qui sont dignes d'attention. Ce chapitre, est terminé', ainsi que les précédens , par des considérations sur la diminutioh que l'effet des roues éprouve dans la pratique par l'imperfection des machines ; les moyens d'y remédier , et les corrections qu'il faut faire aux formules , sont indiqués à la suite. Le chapitre quatrième, comprend la théorie et le calcul de effets de plusieurs machines où l'eau sert encore de moteur ; ce sont les machines à réaction , les machines à 4olonne d'eau,

machine à eau et à air, et le bélier hydrau-

lique.lJaction du vent et les effets des moulins, à

RELATIFS AUX MACHINES.

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à.vent forment l'objet du chapitre suivant: Le .chapitre sixième est employé décrire et à mesurer les effets des ressorts, des fluides élastiques et de la vapeur d'eau ; on y trouve des expressions de l'effet des machines à vapeur, et des notes sur leur consommation en eau et en combustible. Le- dernier chapitre; où il est question des moteurs animés , est aussi étendu., et le sujet aussi approfondi que son importance le réclamait. L'auteur expose la théorie de Coulomb,' ses expériences sur la quantité d'action, et l'effet utile que l'homme est capable de produire ; il ajoute à ces faits des observations qu'il a faites suries forces du même moteur., et fait remarquer la coïncidence avec ce qu'a observé le célèbre académicien cité. Tous les moyens connus d'utiliser ['homme, considéré comme moteur, sont décrits et examinés sons les deux rapports de la théorie et de la pratique. Les résultats indiqués ne peuvent manquer de rectifier beaucoup de données sur.. les machines destinées à re-

cevoir de l'homme leur impiiision motrice.

L'emploi de la force du cheval n'avait pas encore été soumis à une discussion aussi étendue que celle qui se trouve dans l'essai sur la science des Machines : l'auteur a déterminé l'effet utile produit dans plusieurs circonstances assez différentes , d'abord dans le transport des cha-

rettes chargées et dans les voitures en poste, ensuite dans les machines à manége , dont il a été à même d'observer un grand nombre. Ces résultats devront désormais servir de base aux calculs sur les machines mués par des chevaux. 'Telles sont les matières traitées dans la pre'Volume 31.