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SUR LA. FORMULE BAROMETRIQUE
seule situation qui soit complètement satisfaisante. Il faudrait que les baromètres pussent toujours êtr2 placés sur des sommets isolés plus l'isolement sera complet; moins les cir-
constances locales affecteront la portion de
l'atmosphère qui environne les instrumens. L'influence des météores est quelquefois trèsgrande, quoiqu'il ne soit pas toujours facile d'en démêler la cause. On remarque en général que les vents de: la région australe font baisser le mercure dans le baromètre, et que ceux de la région boréale produisent l'effet contraire. Mais ce sont surtout les tems orageux qui influent sur le- ba.ron*re , de manière à causer des erreurs énorines, et toujours. en moins, soit que l'observation se fasse avant ou après,
pendant l'orage, et dans, un moment. où *le
calme semble régner dans l'atmosphère. A l'égard de l'humidité de , elle ne pa-
raît pas avoir d'influencé bien sensible , et l'on peut opérer sans inconvénient dans la .supposition d'une humidité moyenne constante.
_Troisième Mémoire (i 8o8). La première par-
tie de ce Mémoire contient la description géo-
logique des environs de Clermont-Ferrand chef-lieu du département, dont M. Ramond est préfet. cc Cette ville est Située à une distance
» à peu près pareille de l'Océan et (le la Medi-
sur un terrain d'alluvioti probaterranée' blement fluviatile, dans une lacune du vaste. plateau de granite qui constitue le.sol d'une partie du département de Pu-y-de-Dôme, et de plusieurs départemens limitrophes ; au voisinage enfin d'un grand nombre de cimes
DE LA AdCANIQUE CF'LESTE
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volcaniques , de plateaux de basalte , de
cratères , de laves de divers etg,es , qui s'a-
tendent fort loin au couchant et-au midi et forment le groupe de montagnes le plus
»,élevé et le plus reinarquable de l'intérieur de
la Franco), M. Ramond a jugé, avec raison, qu'il était intéressant pour la topographie physique de son département, de fixer au juste l'éléva-
tion de ces montagnes, et il a dû attacher beaucoup d'importance à connaître d'abord :l'élé-
vation absolue de sa station, qui lui fournis-
sait un point de départ commode pour mesurer les hauteurs qui l'environnent. Il pouvait sans doute conclure toutes ces hauteurs de celle du
Puy-de-Dôme, dont M. Delambre a donné la mesure exacte ; mais c'est la confiance même que lui inspirait l'exactitude de cette
mesure qui lui suggéra l'idée d'essayer le ba-
romètre dans une des circonstances la. moins favorable à son' usage. C'était une chose cu-
rieuse de voir jusqu'à quel point les diffé-
rences de niveau, déduites d'observations barométriques faites en plaine, et à des distances considérables, approcheraient de la justesse des mesures géométriques. EnConséquence , il choisit pour baromètre correspondant, celui de l'Observatoire de: Paris , que M. Bouvard eut l'attention d'observer journellement aux mêmes heures où. M. Ratnenid observait le Sien à-Gen-no:nt , et ,cela, pendant deux années entières. C'est cette longue suite debbservations correspondantes faites a une distance horizon-
tale.de 8o fieues , qui a fourni à M. Ramond les .moyens de connaître toutes les 'conditions