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SUR LA FORMULE BARONdTRIQUE
DE LA MFCANIQUE CELESTE.
l'élévation des lieux à l'aide des moyens barométriques qui ont servi à déterminer les pressions respectives. Observations ambulantes. Le baromètre voyageur ne doit être ni fragile , ni sujet à l'introduction des bulles d'air. Le baromètre de Saussure est à préférer pour les observations sédentaires ; celui, de Fortin, pour les observations ambulantes. Si l'on veut ,être exact, il faut avoir des observations correspondantes, et les deux baromètres doivent être parfaitement comparables. Le baromètre voyageur doit, autant qu'il est possible , être à l'abri des rayons du soleil directs ou réfléchis, des courans d'air, etc. L'observation du thermomètre est une partie importante et la plus délicate des opérations il éprouve des variations accidentelles et ,fréquentes , surtout dans les vents intermittens, où tantôt on a la température locale, et tantêt celle d'une masse d'air apportée de loin. L'Auteur rappelle encore d'autres circonstances qui influent sur ces variations : voilà pour le thermomètre libre. A l'égard dirthermom ètre adapté
Èervation, influe non-seulement sur la tempéra-
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au baromètre, il est important que les deux
instrumens éprouvent de concert l'influence de la température ; c'est ce concert dont il faut s'assurer , mais c'est là le point difficile : il est nécessaire surtout d'attendre que le baromètre ait perdu la chaleur étrangère qu'il a contractée dans le transport. Pour les baromètres montés én bois, il faut au moins une heure ; pour ceux .montés en cuivre, un quart d'heure suffit. La configuration des lieux oit se fait l'oh-
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ture, mais encore sur la pression atmosphérique : sur un sommet aigu et isolé les vents deviennent ascendans , ils soulèvent la colonne d'air et le baromètre baisse. Dans une vallée étroite et profonde, où les vents s'engouffrent, ils deviennent comprimans et le baromètre s'élève.
Les modifications désordonnées de l'atmosphère sont une autre source d'erreur ; on doit choisir les beaux jours et les tems calmes. Les vents boréaux tendent à élever le mercure, et les vents méridionaux à l'abaisser. Si les vents qui soufflent aux deux stations sont différens , la mesure est 'trop forte quand le vent le plus dense occupe la couche inférieure, et trop faible quand il occupe la couche su Pé rieu re.
Enfin, les erreurs augmentent ou diminuent comme la distance horizontale entre les deux stations, et connue la hauteur à mesurer.
Cette instruction est suivie de plusieurs
exemples de calculs de différenfes élévations, depuis celle de quelques collines juqu'à celle ou est parvenu l'aérostat de M. Gay-Lussac. Le volume est terminé par douze tables trèscommodes pour simplifier les opérations. Table pour ramener 'les baromètres à la même température. Table, des logarithmes à ajouter à celui du 'coefficient constant pour le corriger de l'effet de la latitude.
Table pour la diminution de la pesanteur
dans le sens vertical.
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