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SUR LA GÉOGRAPHIE MINÉRALOGIQUE
comme à Caen , à Bar-sur-Aube, à Dijon, etc. z plusloin , elle s'enfonce sous le calcaire grossier.
...Ce qui tend a prouver, disent les auteurs, que tout le terrain dont ils parlent est en effet Je bord d'une espèce de bassin ou de golfe , ce sont les cailloux roulés souvent réunis en poudingues très- durs , qu'on remarque sur plusieurs points de ce bord, comme on les trouve sur les grèves des golfes encore occupés par la mer. On voit des bancs immenses de ces poudingues près de Nemours, entre la craie et le terrain calcaire siliceux qui est au-dessus : on les revoit à Muret. Entre Beaumont-sur-Oise et Yvri-le-Temple, le terrain est entièrement composé de cailloux roulés mêlés d'une terre argilo-sablonneuse qui repose sur la craie. On les retrouve entre Triel et Mantes.
Du 'côté d'Houdan
,
en voit des tas,
immenses. Enfin ,les plaines de la Sologne, depuis Orléans jusqu'à Salbris , n'offrent qu'un sable siliceux mêlé de cailloux roulés de plusieurs espèces, qui recouvre la craie presque imMédiatement , et qui est fort différent des sables de la Beauce, qui ne contiennent aucun caillou roulé. Le fond du bassin de 'craie avait', dans divers points, des pro tu béran ces qui percen t les terrains
dont il a été recouvert, ou du moins qui se
rapprochent beaucoup .de la superficie, comme à, Meudon, à Bougival, près de Marly, à Cha-
venai , près de Versailles, et tout le long de
la Mauldre , presque jusqu'à la Seine. On la re,,
trouve encore à 5 mètres de profondeur,
DES ENVIRONS DE PARIS.
Sud d'Auteuil , sous un sable rougeâtre, mêlé de -cailloux roulés.
.
Près de Ruel, on a creusé des puits dans l'es; pérance chimérique de trouver de la ces puits ont été jusqu'à 125 mètres au-dessous du niveau de la Seine, et ont servi à faire connaître que la craie y existe sous le sol d'atté-e rissement , et qu'elle y a une épaisseur considérable. Quant à l'argile plastique , elle ne se fait voir nulle part à la surface du sol. Les lieux où on l'exploite ont été indiqués dans la première partie. TROISIÈME FORMATION.
Calcaire marin.
La formation du calcaire marin est plus répandue et plus variée que celle de la -z.v-aie. Elle forme un vaste plateau dont la surface est tantôt à nu, et tantôt recouverte par des masses de gypse ou des nappes de sable. Là plus grande partie de ce plateau s'étend
sur le côte septentrional de la Seine, depuis l'Epte jusqu'à la Marne. Cette partie du plateau
est sillonnée par les vallées de l'Oise et celle de l'Ourq , dans la direction du N. E. au S. O. Sur le côté méridional de la Seine , le plateau calcaire ne présente qu'une zone d'environ 12,000 mètres de large (tout au plus deux lieues et demie). Cette zone semble border la Seine en partant de Meulan , pour se terminer Choisy.
On remarque au milieu du grand plateau. septentrional , une plaine à peu près elliptique
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