Journal des Mines (1812, volume 31) [Image 130]

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250 SUR LA GÉOGRAPHIE MINÉRALOGIQUE Senlis , la forêt de Chantilly , ta forêt de Hal-

late , etc. , ne présente rien de particulier ; on peut remarquer seulement que les lits moyens qui donnent la belle pierre de Sainte-Maxence, sont plus épais qu'ailleurs , et que sur le bord

méridional de ce plateau, de même que sur son bord septentrional, on retrouve l'espèce de poudingue qui forme ses couches inférieures. Au-dessous, est une masse considérable de sable qui renferme de la chlorite, comme àVau cienne et à Verberie.

Plateau d'entre Seine-et-Oise. Ce plateau s'étend de Beaumont-sur-Oise à Argenteuil, en formant une bande presque demi -circulaire qui borde à l'Ouest le terrain d'eau douçe dont il a été fait mention ci-dessus. Il était intéressant d'observer le point de contact de ces deux terrains , et c'est ce qu'ont fait les auteurs. Près de Beaumont-sur-Oise , ils ont clairement reconnu eue le calcaire marin s'étend sous le ter-

rain d'eau douce de la plaine. Vers la pointe

occidentale de la colline de Montmorency , allant de.Frépillon à Mery,, et à Villiers-Adam, on ne peut pas saisir aussi clairement la superposition des terrains, ni s'assurer si le calcaire

marin passe sous le gypse et sous le terrain d'eau douce de ce cdnton , comme cela est probable,

ou s'il se termine à 'la ligne où commence la vaste plain cd e terrain d'eau douce deGonesse,etc.

Le cap qui borde la rive droite de la Seine, et sur lequel sont situés Moltesson , carrière

Saint-Denis, etc., est 'tout calcaire, et pré-

sente quelques particularités intéressantes. L'es-

carpement du bord oriental de ce plateau fait yoir à une hauteur de plus de 25 mèt. au-dessus

DES ENVIRONS DE PARIS.

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du niveau actuel de la rivière, de larges sillons longitudinaux arrondis dans leur fond , et qui offrent tous les caractères d'érosions produites par un ancien et puissant courant. Oit observe aussi dans toutes.les carrières de ce canton, des espèces de puits naturels assez exactement cylindriques , qui percent toutes les couches, et qui sont actuellement remplis d'argile ferrugineuse , et de silex roulés et brisés. Au milieu, du plateau d'entre Seine-et-Oise , est une plaine assez élevée, bornée au S. Os

par les coteaux de Corrneil et de Sanois , et au N. E. par celui de -la forêt de Montmorency.. Cette plaine forme ce=qu'on nomme la vallée de Montmorency. Elle a cela de remarquable,

que ses bords sont des collines gypseuses, tandis que son fond a pour sol le terrain d'eau douce et les couches supérieures du calcaire marin.

Il y a ici un fait fort singulier , et dont la

première observation est due à M. Bertdan , c'est

un. mélange de coquilles d'eau douce avec les coquilles marines ; sur quoi: les auteurs observent que ce mélange a lieu dans un Acii marin qui est meuble , et pour ainsi dire d'alluvion , placé immédiatement au-dessous du calcaire (l'eau douce. Au surplus , les coquilles d'eau douce n'y. sont qu'en très-petite quantité, tandis que les coquilles marines qui ne sont guère que des cérites et des cardium obliquuni, y sont au contraire très-abondantes. Plateau de Marine. Ce vaste Plateau est terminé au N. à l'O. et au S. par .des collines de craie ; il porte dans plusieurs endroits ou des masses de sable ou des masses 'de gypse surmontées de .sable et de terrain d'eau douce.