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SUR LA GÉOGRAPHIE MINÉRALOGIQUE
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DES ENVIE ONS DE PARIS.
déterminées d'une manière aussi certaine : elles sont trop éloignées, et trop souvent cachées par les sables. Mais il paraît qu'elles se terminent aux collines de craie qui commencent à Montmirail.
peut le remarquer partout où la.base de ces grès est mise au jour.
Sans entrer dans le détail des petits pla-
elle semble avoir exaucé ce terrain, qui est très - peu épais, et dans une situation fort
teaux renfermés clans cette grande enceinte, les auteurs indiquent quelques-uns des points les plus remarquables.
Dans la colline de Dampmart , an Nord de Lagny,, le calcaire siliceux sans, coquilles est recouveft par le calcaire siliceux d'eau douce de rrOni que dans plusieurs autres lieux. La colline de Champigny,, sur le bord de la marne , est un des points où le calcaire siliceux se présente de la manière la mieux ca-
On le retrouve sur l'autre rive de la Seine, notamment à l'embouchure du Loing, à Samoireau , etc. Il se fait voir également à Montereau; mais comme la craie est ici en saillie, élevée.
A l'O. de Paris, le calcaire siliceux est rare, et n'a été observé que clans un seul point de la vallée qui va de Mantes à Septeuil ; il ne diffère en rien de celui de Champigny : on doit seulement remarquer que les assises supérieures présentent beaucoup plus d'infiltrations siliceuses que les inférieures.
ractérisée. Le terrain est formé dans une grande
CINQUIÈME ET SIXIÈME FORMATIONS.
de-quartz cristallisé, de calcédoine, de cachalon5,, et de silex diverscmient coloré qui offre quelque"-
Gypse, première formation d'eau douce, et marnes marines. Le gypse ne forme point, comme le calcaire, de vastes plateaux ; il est disposé en masses
épaisseur de masses calcaires compactes réunies- par des infiltrations de calcaire spathique, fois, ainsi que l'a découvertM. Gillet-Laumont, des couches planes et parallèles de calcédoine et de sardoine que l'on recherche pour la gravure en-camées. Enfin, l'on y voit tous les passages
possibles du silex dur et translucide au silex 'blanc opaque et friable comme la craie. Tout ce terrain, même à une assezgrande profondeur, ne présente aucun vestige de coquilles, soit marines , soit fluviatiles ; 'mais le, sommet de la colline est composé de silex et de meulière , renfermant des coquilles d'eau douce. Tous les grès de la forêt de Fontainebleau reposent sur le calcaire siliceux, ainsi qu'on
souvent coniques et isolées, quelquefois allongées et assez étendues, mais toujours très-bien. limitées. §. Fr. Rive droite de la Marne et de la Seine.
La colline de gypse la plus éloignée à l'Est qui eit été visitée par les auteurs, est celle de Mont-Milon, près de Nanteuil-sur-Marne , à PE. de la Ferté-sous-Jouarre. Le gypse n'est nulle part recouvert par la meulière si abondante dans ce canton, quoique la formation de celleci soit postérieure à celle du gypse, qui est
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