Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
DES ENVIRONS DE PARIS.
Troisième masse. Son épaisseur est de fc:. 11 mètres. Elle est composée de 31 couches, soit de marne, soit de différentes variétés de gypse. Le plus souvent elles alternent, quelquefois aussi l'on voit deux ou trois couches de gypse ou de marne qui se succèdent. La dix-huitième couche, qui est de marne, a un mètre d'épaisseur ; elle est remarquable
dies que celle qui a été observée ailleurs par les auteurs. La première colline gypseuse qu'on trouve à l'O. de Montmartre est celle de Sanois : quoique plus élevée, elle conserve la même structure. On remarque seulement que les sables de son sommet sont recouverts de meulière d'eau douce.
qu'elle renferme dans sa partie supérieure, et qui sont analogues à celles de Grignon : ce ne sont que des moules de coquilles, les coquilles elles - mêmes ont complétement disparu. MM.Desmarets et Prévost y ont reconnu 18 espèces différentes, et quelques autres productions marines. Les couches no. 25, 26 et 27, renfer-
grand plateau gypseux sur lequel est la forêt de Montmorency. La colline proprement dite est
par le grand nombre de coquilles marines
Oie
269
SUR LA GÉOGRAPHIE MINÉRALOGIQUE
268
ment des coquilles qui sont deux espèces de cérites. Le 110. 26 est de gypse, les deux autres sont de pierre calcaire. Les auteurs concluent des faits ci-dessus, que les premiers dépôts gypseux ont été faits dans un liquide analogue à la mer, et que les couches supérieures de cette formation ont été
déposées dans un liquide analogue à l'eau douce. (p. 168).
Ils observent de Plus que cette troisième masse, qui forme une petite celline à l'O. de
Montmartre, a ses couches supérieures plus.élevées que les couches inférieures de la seconde
masse de Montmartre, et que par conséquent
elle n'est pas placée au-dessous, comme on l'avait cru jusqu'ici. Les fouilles qui ont été faites en creusant un puits dans le voisinage de la rue de la Rochechouart, ont offert la même succession de cou-
En remontant vers le N. O., on trouve le
cômposée de marne verte, recouverte d'une masse très-épaisse de sable ferrugineux sans
coquilles ; entre le sable et la marne se trouvent des coquilles d'huîtres. Les couches gypseuses sont très-peu élevées
au-dessus de la plaine, depuis Montmorency jusqu'à Frépilion , près de l'Oise. On y reconnait deux masses : la masse supérieure a 4 à 5 mètres d'épaisseur ; à Saint-Prix, elle en a jusqu'à 16. On y trouve des os -de mammifères
comme dans la première masse de Montmartre. Les buttes gypseuses de Groslay, de Pierrefite et d'Ecouen , sont un prolongement de celle de Montmorency.
Celles qui terminent la bande gypseuse du
côté du Nord sont celles de Châtenay, , de Mareil et de Luzarche.
Les dernières buttes. de plâtre du côté de PO. sont celles de Cormeil , de Marine et de Grisy. Le plâtre n'y forme qu'une seule masse de 6 à Mètres d'épaisseur. Au surplus , leur structure est la même que celle des précédentes. La longue colline qui borde la rive droite de
la Seine à. Triel présente également la même