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SUR LES MINES
rares dans ces porphyres; ils ont la même direction et inclinaison que le schiste argileux. Le grès ancien est un composé de fragmens anguleux de quartz, lydienne, siénite , porphyre , .hornstein écailleux, empâtés par un ciment argilo-ferrugineux. On trouve des couches oi le ciment ne contient aucun fragment; il ressemble à une argile schisteuse. Ce grès repose sur le schiste argileux; il a cependant une inclinaison opposée, et sa direction est irrégulière. M. de Humboldt regarde ce grès comme analogue à celui du Ottenhorn et des diablerets en Suisse, et à celui qui paraît au jour dans les plaines des Amazones.
Il -y a aussi un autre grès qui diffère beaucoup de celui-ci, en ce qu'il est composé de fragmens de quartz, de schistes, et surtout de feldspath en cristaux en partie intacts, ce qui est un fait nouveau ; aussi on prendrait sou-vent ce grès pour un porphyre. M. de Humboldt
le nomme grès, ou agglomératfe ldspathique; le ciment est argilo-ferrugineux. Il est entremêlé de couches minces de schieferthon. Ce grès fournit de belles pierres de taille ; il porte dans le pays le nom de lozero. Sur tous ces grès repose un calcaire parsemé de cavités bulleuses tapissées de chaux carbonatée cristallisée, et de manganèse oxydé terreux ou rayonné : il est analogue au calcaire du Jura. Il est recouvert en quelques endroits
par de l'argile endurcie mêlée de gypse fibreux. On observe aussi deux autres fOrmations cal-
caires partielles : l'une paraît être un calcaire de transition, et l'autre une brèche calcaire ; elles sont peu étendues.
DU MEXIQUE.
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Enfin, on voit en plusieurs endroits, sur tous les terrains et à la surface du sol , des masses de formation trapéenne. A l'Ouest de
Guanaxuato, il y a des cônes basaltiques; près de Chichimequillo , on observe sur la siénite un porphyre colonnaire qui est recouvert de ba-
saltes et de brèches basaltiques. (Voyez la
note, S. 69. ) s. 62. Sur le filon de Guanaxnato , qui est le Exploitaseul de tout le district, il a en tout 19 exploi- tfiilootnts tations. Nous avons dit qu'elles produisaient lenciana. annuellement près du quart de tout l'argent du Mexique, c'est-à-dire près de 3o millions de liv. ; mais la plus riche des mines de ce district et de tout le Mexique, est celle de Valenciana ,
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dont nous avons déjà eu occasion de parler
plusieurs fois. La partie du filon oà est cette mine avait été exploitée au 16e siècle, et depuis abandonnée. En 1760, un jeune espagnol, M. Obregon , de-
venu depuis comte de Valenciana , alors sans
fortune, mais aidé des avances de quelques amis riches, entreprit de reprendre cette exploitation. En 1766, on avait déjà poussé les
travaux à 8o mètres de profondeur, et les frais étaient encore bien au-dessus du produit, sans que M. Obregon , passionné pour les mines
comme d'autres pour le jeu, fût découragé. En 1767, il s'associa avec un petit marchand de Rayas, nominé Otero; l'année suivante com-
mença à être plus productive ; enfin, le puits fut poussé jusque dans cette région plus riche dont nous avons parlé ; et dès 1771 , les deux associés étaient riches de plusieurs millions.
Nous avons parlé (s. 29) de la constance. X4