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SUR LES MINES tité innOmbrable de filons riches en argent mu.
riaté gris et vert. District de S. 67. Les mines du district de Sombrerete Sombrequi avoisine le précédent au-Nord-Ouest, sont rete. en filons dans un calcaire compacte qui renferme du kieselschiefer et de la lydienne ; on y a vu des filons d'un mètre de puissance, dont toute la masse était formée d'argent antimonié sulfuré. C'est un de ces filons qui a donné en six mois l'énorme produit dont il est question S. 25. Le calcaire de- cette contrée s'élève bien au-dessus des montagnes de porphyre. District de Catorce.
5.63. Le district deCatorce est situé à peu près au 24e degré de latitude, à plus de ioo lieues au Nord de Mexico, et à 5o lieues à l'E. du district de Sombrerete. On y exploite un grand nombre
de filons peu puissans et très-variables, dont
la masse est tellement décomposée qu'on ne les travaille pas à la poudre. Le minerai est le plus
souvent de la nature des colorados (Voyez
SS. 24 et 81). Ces filons traversent un calcaire compacte secondaire qui recouvre un schiste argileux de transition. Ce terrain calcaire forme un plateau du milieu duquel s'élèvent, comme dans le Vicentin,
des masses de basalte et d'amygdaloïde poreuse qui renferment de l'olivine, de la zéolithe et de l'obsidienne. (T/oyez S. 69).
Les mines de ce district ne sont exploitées que depuis 1775. Le produit actuel est de 400 mille marcs par an, et cependant il est beaucoup diminué. Le filon de la mine nommée la Purissima , a quelquefois une puissance de 4o mètres ; elle a donné constamment, depuis 1788, un produit net de 1,250,000 francs. Nous
IDu MEXIQUE. .
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avons déjà parlé de la richesse de cette mine et de celle de Paclreflores dans le s. 29.
s. 69. Les districts des mines de Pachuca, Distrits de Real del Monte, et Moran , sont très-voisins P, aed1 l'un de l'autre. Ils sont dans l'intendance de Monte, et Moral!. Mexico, au Nord-Est de cette ville. Quatre grands filons, la Biscaina , le Rosario, la Cabrera et l'Encino , parcourent les trois districts à des distances extraordinaires, sans changer de direct:on , et presque sans être 'croisés ou dérangés par aucun autre filon. (ru. S. 22.) Ces filons traversent unporphyre décomposé,
dont la pâte paraît tantôt un hornstein écailleux, tantôt une masse terreuse. Il y a du feld-
spath commun et du feldspath vitreux, et
quelques taches d'amphybole verte, mais point de quartz. Dans le voisinage de ces roches, et à de plus grandes hauteurs, se trouvent d'autres porphy-
res à base de perlstein, mêlés de couches et
de rognons d'obsidienne; ils ne renferment aucun minerai. cc Quel est, dit M. de Humboldt, le rapport
» qui existe entre ces dernières couches que » plusieurs minéralogistes distingués regardent » comme des produits volcaniques, et ces por-
phyres de Pachuca, etc., dans lesquels la
nature a déposé d'énormes masses d'argent sulfuré et de pyrites argentifères ?Ce problème est un des plus difficiles de tous ceux qu'offre
» la géologie, etc. (1).
(i) Nous avons déjà vu de pareilles roches dans les ter-
rains décris §§. 4, 6i, 65 et 68. Plusieurs de ces roches