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SUR LES MINES
DU MEXIQUE.
réuni en une seule bande qui se trouve tantôt près du toit, tantôt près du mur ; en général, ils sonyrès-inconstans dans leurs produits. M. de Humboldt y a reconnu quatreibrmations de filons très-différentes ; savoir 10. De l'oxyde de fer terreux mêlé de parcelles impalpables d'argent natif et d'argent -sulfuré , avec du fer oxydé, du fer oligiste , un peu de galène et da cuivre carbonaté bleu. Ce minerai, qui est désigné sous le nom de tepostel est 'analogue au pacos du Pérou, mais il est moins riche. (Voyez S. 81.) 20. Du plomb sulfuré et du gypse lamelleux transpareni mêlé d'algent natif filiforme, et parsemé quelquefbis de cavités r enfermant des gouttes d'eau avec de l'air. Ce gisement, (tailleurs peu étendu, est extrêmement remarquable en raison de la présence du gypse. lise rencontre à une profondeur de plus de cent. mètres, dans un filon dont le mur n'est pas de gypse. On observe une association analogue dans le Salzbourg. 30. De l'argent antiMOnié sulfuré, du sprôd-
glaserz avec de la blende, de la galène, et quelques pyrites dans une gangue de chaux carbonatée et de quartz laiteux. Cette formation,
qui est la plus productive, présente un fait de structure assez remarquable. Les minerais les plus riches en argent forment des houles de io à 121-centimètres de diamètre, composées de couches concentriques de minerais d'argent alternant avec du quartz.. Ces boules sont empâtées dans une gangue de chaux carbonatée., Les rnines de ce district ont eu autrefois une grande célébrité, mais leur richesse a bien di-1' minué
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minué vers la fin du dix-huitième siècle. Elles ne rapportent aujourd'hui que 6o,000 marcs d'argent. C'est dans une de ces mines qu'un français, nommé Lahorde, avait fait une fortune considérable, qu'il perdit ensuite par l'appauvrissement total de son exploitation. (Voyez S. 29.) CHAP. VIII. Notice sur les mines des autres
parties de l'Amérique Espagnole, comparées à celles du Mexique.
5. 71. Nous réunissons ici, d'après M. de
Humboldt, quelques détails sur les mines de la Nouvelle-Grenade , du Pérou, du Chili , et du
royaume de Buenos-Ayres. Il paraît que les autres divisions politiques des colonies espagnoles ( Guatimala , Caraccas , Portorico , la Havane) ne renferment aucune exploitation. Outre l'intérêt que présentent ces mines, tant par l'importance de leurs produits que par tout ce qui concerne leur gisement et leur
exploitation , on pourra établir une comparaison entre elles et celles du Mexique. On verra surtout combien celles-ci sont aujourd'hui supérieures en richesse. a. Nouvelle-Grenade.
S. 72. Le royaume de la Nouvelle-Grenade produit une très-grande quantité d'or et trèspeu d'argent. L'or provient uniquement des lavages établis dans des terrains d'alluvion. Cependant, il y a des filons aurifères dans la province d'AnVolume 31.
Y
Nouvelle. Grenade. Lavages
d'or.