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SUR .LES MINES
que l'importation a été bien plus faible dans les commencemens , et qu'elle a toujours été en croissant. M. de Humboldt, d'après tous les renseignemens qu'il s'est procurés, estime que l'importation d'or et d'argent d'Amérique en Europe, a été, année moyenne, De 1492 à 150o. De a5co à 1545. De 1545 à g600. De 160o à 1700. De 1700 à J750. De 1750 à 1803.
de de de de
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DU MEXIQUE.
5.0.100. Si le produit des mines et l'importacet- tion avaient été uniforme , l'année moyenne te importaserait de 91 millions de livres ; mais on Ne voir Progres.
1,312,500uv-
15,750,000 fi 5 _7,7_0,000 84,000,000 de 118,125,000 de 185,325,000
Enfin, :Ners le commencement du 19e siècle, elle s'est élevée à 236,250,000 livres : quoique cette évaluation ne soit que très-approximative, elle présente différentes considérations intéressantes. On voit d'abord que dans les deux premières
époques, malgré l'énorme butin fait par les
conquérons, les richesses obtenues ont été bien inférieures à celles des époques suivantes.
En i545, le produit a été presque quadruplé, ce qui est dû à la découverte du Potosi. Dans le 17e siècle, le Potosi commençait à s'appauvrir, mais on vit naître les riches exploitations de Yauricocha au Pérou, les lavages d'or de la Nouvelle-Grenade , et l'importation augmenta.
De 1700 à 1750, elle devint encore plus considérable par l'exploitation des- -mines d'alluvion du Brésil-, et celle de pluSieurs riches mines au Mexique.
Dais la fin du 18e siècle, elle s'accriluencore de plUs aé 'moitié par la découverte des mines de Valenciana et de- Catorce au Mexique, et
de celle de Gualgayoc au Pérou ; enfin
,
commencement du 19e siècle, elle a été encore plus élevée. On doit donc reconnaître, que les mines d'or et d'argent de l'Amérique ( considérée en
niasse), bien loin de s'épuiser, comme cela a
été avancé si souvent, sont dans un état de
prospérité qui a toujours été croissant, et qui
augmenterait encore si les procédés d'exploitation étaient perfectionnés. Mais ces améliorations ne pourront s'introduire dans ces riches contrées que lorsqu'elles seront plus peuplées lorsque l'agriculture et les arts y seront plus florissans , et surtout lorsqu'on ne négligera plus l'exploitation des mines
de fier, de mercure, de plomb, qui sont des
matières premières des exploitations de métaux.
précieux, et qui étant fournis actuellement à l'Amérique par l'Europe à des prix exorbitans ,
mettent beaucoup de mines d'or et d'argent
dans l'impossibilité de se soutenir. Malheureusement les guerres civiles qui ravagent à présent toute l'Atnérique espagnole ne permettent pas même d'entrevoir l'époque de ces heureux changemens. Nous terminerons ici cet extrait, dont nous