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RAPPORT Sur la elLute des Aérolithes tombés près de
Grenade ( à sept lieues au N. N. O. de Toulouse), le Io
avril
1812:.
Par M. n'A UT:U1S.SON , Ingénieur en chef au
Corps impérial
des Mines.
.LE 10 avril , le tems était plus froid que les jours précédens ; le thermomètre ne marquait
que 50, vers huit heures du soir, époque du phénomène : il avait plu une grande partie de la journée , et le ciel était presqu'entièrement couvert.
A l'heure que nous venons d'indiquer, on aperçut à Toulouse, et à plusieurs-lieues aux environs , une vive lueur dans l'atmosphère elle fut suivie d'une très-forte détonation. On crut d'abord , dans la ville , que- le magasin à poudre avait sauté ; et lorsqu'on sut qu'il n'en était pas ainsi , on attribua cette lueur et cette détonation à quelq'ue météore extraordinaire, car la disposition de l'atmosphère et la force de l'explosion ne permettaient guère de croire que ce frit l'effet d'un simple coup de tonnerre. Quelques jours après, on apprit que ce phénomène avait été accompagné de pierres tombées à un myriamètre (2 lieues) à l'O. N. O. de Grenade, dans les communes de Burgave (département de la Hante-Garonne) , de Camville et de Verdun (département du Tarn et dGaronne)D 2