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ANNONCES.
verreries , aux potiers de terre vernissée , etc. ; il suffit
quil soit grossièrement pulvérisé. Si l'on ne pouvait se procurer à teins ce minéral , les fumigations faites avec le sel
DÉCRETS IMPÉRIAUX,
commun et l'acide sulfurique ne devraient pas pour cela
Et principaux Actes émanés du Gouvernement, sur les Mines , Minières , Usines, Salines
être négligées ; leur action serait seulement moins prompte et moins énergique. 2.. Dans les salles actuellement remplies de malades et fréquentées par les gens de service, on prévient tout excès qui pourrait les incommoder, en rendant successif le dégagement du gaz désinfectant , sauf à répéter les opérations pour arriver au point de saturation des émanations contagieuses. Il suffit pour cela de régler plus exactement Les
doses du mélange de sel et de manganèse que l'on met dans les capsules , et de ne verser dessus l'acide sulfurique qu'après l'avoir étendu de partie égale d'eau. ( Ce mélange -d'acide et d'eau doit être fait d'avance et par parties, d'intervalle en intervalle, pour éviter une accumulation subite de chaleur qui pourrait briser les vaisseaux ). Si l'on était embarrassé pour régler les doses, on pour-
rait adopter la méthode introduite par M. le professeur Chaussier dans plusieurs grands hospices. Elle consiste à promener dans les salles une capsule dans laquelle on a rais le mélange de sel et de manganèse. Un homme de service la porte d'une main fixée sur un support ; il tient dans Pautre un flacon contenant l'acide sulfurique délayé, dont il verse de tems en tems quelques gouttes dans la capsule. La sensation qu'il en reçoit lui fait juger sûrement quand les vapeurs se ralentissent et quand elles commencent à être, en excès. On avait d'abord employé le feu dans ces opérations ; il est reconnu qu'elles se font tout aussi bien à froid, et qu'en plaçant la capsule sur un réchaud , ce que l'on gagnerait par une décomposition plus complète des matières, ne pourrait entrer en compensation des embarras qui en résulteraient.
et Carrières, pendant les mois de février, mars et avril de l'année 1812.
Décret concernant l'uniformité des poids et mesures. Du 12 février 1812. AP OLÉ ON ,__EMPEREUR DES FRANÇAIS Roi D'ITALIE,
Uniformité
PROTECTEUR DE LA GONPE.DERATION DU RHIN, NÙDIATEUR DE' LA des Poids-et
mesures.
CONFiDERATION SUISSE, etc. etc. ;
Désirant faciliter et accélérer l'établissement de l'universalité des poids et mesures dans notre Empire ; Sur le rapport de noire Ministre de l'Intérieur ; Notre Conseil d'Etat entendu, nous avons décrété et décrétons ce qui suit : Art. 1. Il ne sera fait aucun changement aux unités des poids et mesures de l'Empire, telles qu'elles ont été fixées par la loi du 19 frimaire an 8. Notre Ministre de l'Intérieur fera confectionner, pour l'usage du commerce, des instrumens de pesage et mesurage , qui présentent soit les fractions , soit les multiples les plus en usage dans le commerce , et acdesdites commodées au besoin du peuple. unités' Ces instrumens porteront, sur leurs diverses faces, la comparaison des divisions et des dénominations établies par les lois , avec celles anciennement en usage. Nous nous réservons de nous faire rendre compte, après un délai de dix années, des résultats qu'aura fournis l'expérience sur les perfectionnemens que le système des poids et mesures serait susceptible de recevoir. En attendant , le système légal continuera à être seul enseigné dans toutes les écoles de notre Empire , y compris les écoles primaires, et à être seul employe dans toutes las
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