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CUIVRE PHOSPHATÉ CRISTALLISÉ
ET LAUMONITE TROUVÉS EN HONGRIE.
raude clair ; ils se laissaient rayer facilement
Les deux autres échantillons viennent de Schemnitz : ils ont été trouvés dans les fissures du porphyre qui renferme les filons exploités. Ils paraissent n'être que deux variétés de la
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avec la pointe d'un- canif. Leurs faces sont assez éclatantes ; la cassure l'est moins : l'éclat n'est point métallique. Un petit fragment exposé à la flamme d'une bougie se fond facilement; s'il est un peu plus gros ; il se fritte seulement à sa surface. Un fragment exposé au chalumeau, avec une pince de platine, coule promptement entre les deux branches et" paraît altérer le métal ; car il est impossible d'en détacher en totalité la matière fondue. Un fragment trituré et _chauffé au chalumeau sur un charbon avec du borax calciné
et du charbon , on a obtenu pro rnptemen t un globule qui s'est divisé bientôt et s'estensuite réuni.
Lorsqu'on a arrêté l'opération , on a obtenu un bouton scoriacé d'un vert- brunâtre , mêlé de grains de cuivre métallique ; dans toutes
ces expériences on n'a remarqué aucune odeur. Tous ces caractères tendent à faire présumer' que cette substance est. du cuivre: phosphaté. Jusqu'ici toutes les variétés connues de cette substance trouvées à ,Rheinbreitbach n'ont présenté que des cristauxtrès-imparfaits et contournés , parmi lesquels on avait cru distinguer une
forme en rhomboïde obtus. Peut-être pourrat-on quelque jour les ramener à la forme octaèdre qui vient d'être décrite. II paraît qu'un chimiste allemand a analysé cette substance et l'a reconnue également pour un cuivre phosphaté. Elle provient d'une des mines de cuivre de Liebeth , près Neusohl en Hongrie.
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même substance. ' L'une est une masse entièrement composée de cristaux prismatiques mal déterminés, trèslamelleux , croisés en tous sens 3 ils sont trèscassans et même friables ; ce qui paraît être dû à un commencement de décomposition ; la couleur est un. blanc légèrement jaunâtre en quelques endroits. La surface latérale des prismes présente un éclat nacré assez prononcé clans deux sens 'différens qui paraissent n'être pas tout-à-fait perpendiculaires entre eux. Le peu de consistance de ces cristaux a empêché d'éprouver leur dureté. Au chulumeau, ces cristaux se boursoufflent et se fondent très-facilement en un émail blanc translucide. Avec l'acide nitrique étendu, ils se résolvent en une gelée épaisse. Tous ces caractères, et surtout l'état de décomposition où se trouvent ces cristaux, tendent à les faire regarder comme une variété de , Laumonite. La Mésotype présente bien quelques caractères analogues, mais ses cristaux sont toujours divergens et jamais entrelacés ; elle est aussi très-différente dans son état de décomposition.
Le dernier échantillon est une masse terreuse d'un blanc sale, assez consistante , mais
se laissant gratter avec l'ongle. Elle forme gelée
avecl'acide nitrique; ait chalumeau, elle E2 .
se