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120 Composi-
tion du terrain environnant.
MINES DE FER
DE LOMMERSDORF ( SARRE).
Le ter-ain de cette contrée est principalement composé. de couches d'un grès argiloschisteux micacé, d'une couleur gris-verdâtre, d'une odeur argileuse, et en général peu scintillant au briquet. La séparation longitudinale
ligne des travaux dont il sera parlé , et non loin du village de Lommersdorf, qu'une masse .saillante de rocher offre au jour, avec une ap-
parence de stratification, courant du N. E. au S. O. et penchant vers le Sud, le gîte
des feuillets , qui sont épars, est toute parsemée de très-petits points de mica ; la cassure trans-
,de minerai formé d'une multitude de veines
moins de la ligne N. E. S. O.) et penchent vers le Sud. Cette roche, très-abondante dans le pays d'Eyjfel , vaste plateau sillonné de profonds vallons, qui forme la partie septentrionale du département de la Sarre , et s'étend dans ceux de Rhin-et-Moselle et de l'Oulu ; cette roche , dis-je , appartient à la famille
,pulvérulens au centre des géodes d'oxyde dé fer, de sorte que la masse ressemble parfois à un agglomérat.
versale est inégale , raboteuse , et offre des grains terreux gris plus ou moins grossiers. Ces couches se dirigent de l'E. un quart N. E. à l'O. un quart S. O. ( en se rapprochant plus ou
des ,rauwacke schisteuses (grauwacken-schiefer des Allemands ). Elle est parfois très-imprégnée de fer oxydé brun, et souvent traversée de minces filets de quartz blanc.
Telle est la base de la constitution -géologique de ce pays ; .mais cette formation générale est recouverte au sommet du plateau de Lommersdorf,, d'une formation calcaire accidentelle qui renferme le gîte de minerai de fer exploité. compostCette dernière formation est composée de tic» du ter-: couche de pierre calcaire compacte t,arise, meraint,Lorn mersdori: langée de lames ovales ou rondes et brillantes , que je crois être des traces de corps organisés. La direction va du Nord-Est au SudOuest en se rapprochant de la ligne E. O., et
d,
l'inclinaison tombe au Sud-Est. C'est au milieu de ce terrain, au bord de la -
.rd.Du gîte de minerai;
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de fer oxvdé brun qui se croisent dans tous les sens en formant des amas à leur jonction. Ces veines, assez souvent parsemées de courtes pyramides de quartz, sont entremêlées de .sable calcaire gris-jaunâtre, qui se présen te en noyaux
Cette dis position ,les cristallisations de qu artz, lattire
les mamelons de fer oxydé hématite , l'aspect g'sc"'"' général de la masse , tout annonce que ce gîte -de minerai est dû à une infiltration postérieure à la formation calcaire. Il est difficile, au premier abord, de se défendre de l'idée qu'un tel gîte est un véritable filon ; ainsi l'avait pensé M. l'ingénieur en chef Duhamel , aujourd'hui inspecteur-divisionnaire , lorsqu'en l'an 12 il visita ces mines. Mais si l'on réfléchit que la direction du gîte de minerai est à peu près la même que celle des couches de fa montagne , que son inclinaison est dans le même sens que celle de ces couches , que dans tous les environs , les infiltrations ferrugineuses paraissent être venues imbiber une ou plusieurs couches schisteuses des montagnes et règnent suivant la direction et l'inclinaison de ces systèmes de couches ; si l'on fait entrer encore en considération la puissante épaisseur du g'itQ , la longue et constante durée de son cours qui se prolonge