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MINES DE FER
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-veau que la galerie avait rendu accessible. Mais cet état de choses ne fut pas de longue
durée ; un nouveau gouverneur d'Ahremberg n'attacha aucune suite à cette idée sage de son prédécesseur ; le percement dé l'ouvrage fut suspendu , l'entretien de la partie percée né-
gligée; et en 1787, après 14 ans de travaux
et de réparations, la galerie s'affaissa ; les terres comblèrent son entrée ; aujourd'hui on. n'aper çoit plus que de légers vestiges des puits d'airage qui tracent encore sa direction sur le sol. Troisième Depuis ce moment, l'exploitation désordonépoque, née des anciens a été la seule pratiquée, et l'on a perdu une profondeur de 12 à 16 mètres sans calculer les massifs irréguliers laissés sans exploitation entre les puits , comme on le verra plus bas. Travaux Les mines de Lommersdorf se présentent sur d'exp loita- les ondulations du plateau , sous l'aspect d'une tion.
ligne de puits qui peut avoir une largeur de
8o mètres ( oo pas ), et une longueur de 1200 mètres , à partir de l'espèce cie petit vallon
nommé Alterwaisch , jusqu'auprès de Lom.inersdorf. Au-delà de l'Altervvaisch , vers Frey-
lin gen , on ne voit aucune exploitation, et les paysans prétendent que le gîte ne se prolonge
pas de ce côté.
Les puits, comme on l'a déjà annoncé, se
percent çà et là sur la largeur et la longueur dé l'espace qui vient d'être indiqué, et qui correspond à la partie de la masse de minerai que l'on peut exploiter. Cette partie est celle qui se trouve à quelque distance au-desseus de l'affleurement du gîte.
Sa longueur pourrait n'avoir d'autre mesure
DE LO2IMERSDOR2 ( SARRE ).
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que la longueur même sur laquelle il règne ; mais sa largeur est déterminée par la profondeur que l'on peut donner aux puits sans être trop gêné par les 'eaux , par l'air. vicié ou par les dépenses de l'exploitation ; car on sent qu'à mesure que l'on s'éloigne de l'affleurement , le minerai s'abaisse à une plus grande distance de la surface du sol. Les puits sont généralement profonds de 34 à jusqu'à 4oinètres, parfois ils descendent, 5o et quelques mètres (24 lachters ). Ils traversent d'abord les couches calcaires grises et compactes qui servent de toit au minerai., et forment une épaisseur de 11 mètres (5 lachters); puis ils
s'enfoncent dans le gîte de ce minerai, et de
courtes galeries, ou plutôt des excavations irrégulières et tortueuses partent dans tous les sens de leur pied, en suivant 4 l'aventure les veines les plus riches ou les plus épaisses. Tous les puits sont circulaires ; ils ont de i."1,33 à 32%66 de mètre. Des branches flexibles courbées en cercles selon le contour de ces puits , placées à orn,16 environ les unes des autres, et derrière lesquelles on
insinue des rameaux droits ou baguettes verticales, forment le faible et grossier treillis que l'on
oppose aux éboulemens. Les galeries offrent pour tout boisage des pièces .de bois éparses, droites ou inclinées, placées aux. endroits Je terrain est moins solide. Lorsque le puits d'exploitation a plus de 16 mètres de profondeur , on creuse immédiatement à côté un petit puits rond ou bure d'airage qui communique avec le premier, mais qui doit produire peu d'effet à cause du niveau peu différent des deux orifices.
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