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MINE DE PLOMB
produit était de mauvaise qualité , ce qui était dû probablement à des pyrites. C'est un peu au-dessous de cette jonction du Bcerthal et du Wolferthal , que se trouve un faible amas de scories pesantes et rougeiltres , unique vestige de l'ancienne fonderie à deux fourneaux établie en ce lieu. Tel est l'ensemble des vieux ouvrages qui furent creusés dans le Boerthal. Leurs traces indiquent que l'exploitation a été conduite avec regularite , et conformément aux principes de l'art. ,Depuis quelques années, et lorsque les
tray aux de la campagne les permettent, les
1.-1.v.sans feuillent vers la partie supérieure du. vallon parmi les haldes qui forment la première des trois lgnes transversales dont j'ai parlé
deux bandes ou compagnies se livraient à ces
recherches en septembre 1811. L'une seule avait fini par rencontrer une veine de orn,16
d'épaisseur (6 pouces ). Les travaux de celle-ci consiStaieut en deux puits rectangulaires de 5 pieds sur 2 pieds et demi boisés avec des branches menues ; l'un d'exploitation et profond de 13 à 14 mètres, ( 6 lachters) , l'autre commencé pour f airage , et tout près du premier. Six ou-
vriers descendaient périlleusement dans ces
puits à l'aide de cordes frêles. La veine exploitée était une veine parallèle et latérale an filon, on hin ce filon Même intact dans un des piliers laissés par les anciens. En quittant le Brthal vers son origine pour se rendre au vallon de Schwalenbach , on. voit su r le plateau, près du hameau de Segnorenberg ( Ourte ) , divers puits infructueux et comblés, creusés par le sieur de Berp.-,hes ( ancien per-
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DL REISCHEID ( SARRE ).
missionnaire), qui semblent lier les deux mines entre elles ; et en continuant de marcher à
l'Ouest, on arrive à ce dernier vallon. La mine du Schwatenbach , très-ancienne- Travaux ment exploitée, fut reprise vers 1780 par le `11,"sbacicr" sieur Michels de Stolberg , à qui le comte de Salm Reifferscheid avait accordé une concession.. Une galerie d'écoulement de 26o mètres (128 toises ) , débouchant sur le bord droit du ruisseau du côte d'Udenbrett ( Ourte ), et trois .puits d'airage, dont le plus profond a 45 mètres ( 22 toises ) , furent rouverts et rétablis. La ga-
lerie était dirigée de l'Est à l'Ouest, comme les couches du terrain , qui s'élève de là par une pente uniforme jusqu'au village de Reischeid , en laissant à droite le point oit com-
mence l'enfoncement du Boèrthal. L'agglomérat
qui le forme est de même nature qu'en ce dernier vallon ; il s'incline de 45 à 50 degrés au
Sud ; sa teinte est bleuâtre ou blanchâtre, et
cette dernière couleur est regardée par les mineurs de ce pays comme un indice de minerai. Cette nouvelle exploitation fut très-probablement abandonnée lors de -l'invasion des Français, mais elle fut reprise vers l'aimée 1800 par - le sieur Michel s qui s'associa le sieur de Berghes,
et en 184 , MM. les ingénieurs Duhamel et de Bonnard la visitèrent. Alors elle avait lieu sur deux veines de mi-
nerai à très-larges facettes, épaisses de quelques pouces. La plus faible court sur io heures et demie de la boussole, en penchant de 6o degrés vers l'Ouest ; l'autre se dirige entre une heure et demie, et tombe vers l'Est sous une inclinaison à peu près semblable ; -.toutes les
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